jeudi 11 décembre 2008
Apporte des bebelles (air connu)
Il est loin par contre, le temps où ce dernier, aidé de ses petits lutins, fabriquait tous nos jouets dans son atelier du pôle nord. De fantastiques jouets multicouleures, faits de bois, métal, coton ou autres matériaux nôbles.
Les petits lutins ont maintenant les yeux bridés et ils utilisent du plastique. Beaucoup de plastique, des tonnes et des tonnes de plastiques, des montagnes de plastique, des.. bon vous avez pigé.
Et ce matériau, qui commence sérieusement à me donner des boutons, se retrouve maintenant partout dans le quotidien des adultes également;
Une bonne vieille pelle à neige, autrefois faite de bois et de métal -> plastique.
Un bon vieux moulin à coudre "Singer" en métal -> plastique.
Un système de son en bois et métal de nos parents -> plastique.
L'aspirateur "Electrolux" en métal -> plastique
Panier à linge sale en osier, meubles d'extérieur en métal ou osier, corbeilles à déchets, cintres, des centaines d'objets de notre quotidien, même les manteaux d'extérieur de coton, cuir ou fourrure d'autrefois sont devenu Nylon et Polyester.
Bref, NOUS SOMMES DÉSORMAIS ENTOURÉS DE PLASTIQUE.
La prochaine fois que vous tomberez sur un film se déroulant dans les années cinquantes, remarquez l'absence total de ce matériau dans l'environnement des gens. Pourtant, le confort de l'époque était assez proche du nôtre. Sans compter que les objets avaient souvent plus fière allure qu'aujourd'hui.
Ce que je reproche au plastique, c'est le fait qu'il provient principalement d'une ressource non renouvellable, soit le pétrole. C'est un non-sens total, d'autant plus que son recyclage est presque symbolique.
Je comprends très bien que certains objets se doivent d'être fait en plastique, je m'imagine mal me brosser les dents avec une brosse en bois (ouille les échardes). Mais beaucoup d'autres pourraient utiliser les matériaux plus classiques et recyclables/renouvellables tels que ceux que l'on retrouvait dans les années 50.
Mais les jouets, les jouets, alors là, de nos jours: jouets = plastique.
Un rayon de jouets de Wal Mart n'est autre chose qu'une ode au pétrole et au "made in China".
J'en ai la nausée. Tout ce que je vois, dans ces étalages multicouleurs, c'est l'objet terni et abimé qui jonchera bientôt ( 1 an, 2 ans, 5 ans, peu importe) près de la rue en attendant le camion à ordure qui ira l'enfouir loin de nos yeux où il se décomposera (!) pendant quelques siècles.
Ce facteur est devenu un critère d'achat très très important dans ma famille. Est-ce que l'objet convoité est disponible en autre chose que du plastique ? Sinon, ai-je vraiment besoin de l'objet ? durera-t-il très très longtemps ? Si la réponse est non, il restera sur la tablette, un point c'est tout.
Alors pour Noël, j'offre ainsi un petit cadeau à notre mère à tous en lui épargnant un déchet qu'elle porterait en son sein pendant des centaines d'années.
vendredi 21 novembre 2008
Le clos de blanchard
Eh bien, je suis fier aujourd'hui de me compter parmi ses émules, j'aurai bientôt, moi aussi, mes propres bouteilles de nectar rouge.
À une variante près, c'est que le vin est en fait fabriqué dans un commerce de notre quartier et qu'il est concu à partir de concentré de vrai raisin. En effet, cette boutique vend, bien sûr, tout le bric à brac nécessaire aux Réjean de ce monde mais offre également la possibilité de les laisser faire l'essentiel du travail (une participation presque symbolique est requise de la part du client afin de rester légal) avec des conditions et de l'équipement irréprochables.
Le résultat ? Je n'en sais rien encore.
L'embouteillage du premier (et dernier ?) lot de trente bouteilles est prévu pour ce dimanche. Il est alors conseillé d'attendre encore deux semaines une fois mis en bouteille pour le laisser mûrir un peu et là, hop les amis, par ici le p'tit boire. On parle bien sûr ici d'un petit vin de tous les jours (bon, tous les jours, on verra), qui ne se substituera probablement pas à ceux que l'on pourrait consommer dans des circonstances plus formelles.
Quel est le lien avec l'écologie me direz vous. Et bien deux éléments m'apparaissent évidents; on évite le transport de chacune de ces bouteille, ce qui représente environ 2Kg de CO2 de moins pour une bouteille en provenance de France par exemple. Deuxième incitatif, plus besoin d'envoyer les bouteilles vides à travers le processus de recyclage, et le gaspillage d'énergie que cela représente, puisque les mêmes bouteilles serviront très longtemps.
Alors le grand test est pour bientôt et c'est bien entendu que si je décèle le moindre goût de varsol, adieu mon "clos de Blanchard".
mercredi 5 novembre 2008
Une bouffée d'air frais
J'applaudi la venu de Barack Obama à la tête de ce Pays si important dans l'échiquier mondial, pour plusieurs raisons, dont en autre, l'environnement.
Selon ce que comprends, les américains se sont donné un président qui devrait enfin faire bouger les choses sur cet aspect si cher à mes yeux.
J'ai glané ici quelques extraits de ses politiques en matières d'environnement:
Barack Obama croit aux énergies renouvelables et souhaite qu’en 2025, le quart de la production américaine d’électricité provienne d’énergies propres. Pour cela, Obama prévoit d’investir 150 milliards de dollars dans les énergies renouvelables d’ici à 2020.
Il prévoit réglementer le secteur automobile en fixant un standard contraignant pour les constructeurs en vue de réduire les émissions de CO2. Il prévoit aussi réduire la consommation américaine de pétrole de 35 % d'ici 2030. Obama souhaite également développer les biocarburants, comme énergies alternatives au pétrole (bon ici, je met un bémol sur cette solution que je questionne serieusement), et promouvoir la commercialisation d’un million de véhicules hybrides d’ici à 2015.
Obama prévoit la création de 5 millions d’emplois verts dans les technologies propres. Enfin, il souhaite augmenter les fonds consacrés à l’agriculture biologique et au programme de certification des produits biologiques.
Le budget consacré à l’écologie prévu par Obama est bien plus important que celui que McCain prévoyait, ce qui laisse à penser qu'il saura se donner les moyens de ses ambitions en matière d’écologie.
Comme le Canada à toujours été assez "suiveux" face au USA, j'espère que ces beaux projets auront également un impact similaire chez nous.mercredi 15 octobre 2008
Ils gagnent du terrain
Lequel des 5 gros parti a connu la plus grande hausse de vote populaire au suffrage d'hier lors des élections canadienne ? Mmmm ?
Je vous le donne en mille, "LE PARTI VERT DU CANADA".
Ils ont reçu le vote de près de 7% des électeurs. Sur environs 23 millions d'électeurs inscrits, cela représente 1.6 millions de Canadiens qui les appuient. Ce chiffre représente une augmentation de 2.47% par rapport aux dernières élections, soit presque le double des deuxièmes à ce chapitre.
J'en pleure presque de joie de constater que tant de personnes mettent l'environnement à l'avant plan de leurs priorités.
Seule ombre au tableau... pas de député élu. Misère.
L'idée de voter vert n'est bien entendu pas tellement de voir le parti vert diriger le pays mais plutôt de se donner la chance d'avoir des chiens de gardes bien placés pour mettre de l'avant les priorités écologiques.
En ce sens, je trouve regrettable que même Elizabeth May, chef du parti vert, malgré une très belle performance, n'ai pu déloger le réputé Peter Mackay(18,239 votes contre 12,620 pour May).
Espérons, dans notre intérêt à tous, que ce parti trouvera une façon de s'insérer pour de bon dans la chambre des communes dans un proche avenir
jeudi 25 septembre 2008
600 livres de merde
Il s'agit de deux parcs adjacents à la baie de Vaudreuil, situés dans la ville du même nom où j'habite depuis maintenant 8 ans.
600 livres de détritus laissés là par mes semblables et qui polluent sinon l'eau, du moins le paysage visuel.
Le tout à commencé par une anodine ballade avec ma compagne de vie, main dans la main, sur les bords de notre bien-aimée baie de Vaudreuil. Nous trouvâmes un sympathique petit coin pour nous asseoir et admirer les flots calmes, les canards, le discret huron, les plaisanciers sur le lac, la lames de scie rouillée à nos pieds... hein ? Mais quel imbécile à pu laisser un tel objet ici ?
Le message était pourtant clair mais, pour une raison que j'ignore, le déclic ne se fît pas.
Ce n'est que deux jour plus tard, à la lecture de feu mon journal du matin, que mes yeux captèrent l'image d'une publicité pour le moins opportune:
Et voilà, chants célestes, ralenti dramatique et gros plan sur mon visage d'ahuri léché par un pied-de-vent.
Tel l'ange Gabriel aux oreilles de l'incrédule Marie, cette publicité fût pour moi une révélation... un grand nettoyage de rives, mais bien sûr, pourquoi n'y avais-je pas pensé.
C'est l'aquarium de...Vancouver qui organise ce grand évènement annuel à l'échelle du plus meilleur Pays du monde depuis maintenant 12 ans.
Or voilà, leur site internet donnait les coordonnées de beaucoup de rives où des opérations auraient lieu, mais rien à Vaudreuil.
Et ben v'là ti pas que j'me fais aller la souris toi, pis clic ici, pis tape là, et pouf, je leur propose la baie de Vaudreuil et du même coup, je me propose comme coordonnateur de l'évènement.
Hein ? moi, coordonateur ? Mais qu'est-ce que j'ai fais là ?
C'est que j'm'occupe de mes petites affaires moi, je m'implique pas moi, c'est les autres qui font ces choses là, pas moi. Des gens qui appartiennent à une autre race et qui ont été formés, depuis leur tendre enfance pour s'impliquer. J'ai probablement même pas le droit de faire ce genre de choses, ils vont me le rappeler, c'est sûr, voir même me menacer, me traiter comme un scab.
Et bien tant pis, je plonge.
Mais voilà, il ne s'agit pas que de se promener avec un sac de poubelle et d'y engouffrer tous les déchets trouvés puisque l'opération consiste également à répertorier la nature exacte des déchets et les compiler pour fins de statistiques nationales et même mondiales.
Mais heureusement, l'aquarium de Vancouver offrait tout le matériel et la documentation requise pour mener à bien l'opération.
Alors avec le support de ma ville et de mon journal local, se fût relativement facile de rassembler une belle petite équipe de valeureux citoyens prêts à consacrer leur samedi matin pour améliorer notre monde.
Je vous fais grâce du détail de toute la cochonnerie que l'on a pu extirper ainsi à la nature mais sachez qu'en 2008, c'est un peu révoltant de constater que beaucoup de personnes peuvent si facilement imposer leur merde à leurs semblables.
L'éducation mes amis.
C'est notre travail de faire en sorte que nos enfants puisse également trouver révoltant de tels comportements de sorte que d'ici quelques années, il ne se trouvera plus personne pour jeter ses ordures au quatre vents et rendre nécessaire un corvée de ramassage telle que celle-ci.
Ha et j'oubliais, je n'ai reçu aucune menace provenant de la race "des gens qui s'impliquent". Je pense pouvoir dire maintenant que c'est safe, on à le droit de s'impliquer et de faire des gestes concrets dans notre société. Cool non ?
vendredi 12 septembre 2008
Adieu mon journal
Une des raison qui m'ont amené à me procurer un ordinateur portable était la possibilité de lire les actualités, tout en prenant mon petit déjeuner, sans avoir recours à mon bien aimé journal du matin.
J'ai donc fait l'acquisition de l'ordinateur voilà plusieurs mois de cela mais toutes les raisons étaient bonnes pour ne pas résilier mon abonnement à cette bonne vieille Presse.
Deux jours de sevrage plus tard, je suis en mesure de constater que je tiens le coup. Oui, j'ai quand même posé un regard nostalgique sur le pas de la porte et dans l'entrée de garage pour voir si le camelot, dans un élan de zèle ou par habitude, n'y aurait pas déposé l'objet que je renie aujourd'hui, mais non. Rien.
Maintenant, pourquoi me départir de mon journal de papier alors que tout est en place pour sa récupération et son recyclage ?
Quand on y pense, beaucoup d'énergie et de ressource sont requises pour la fabrication du papier, son impression, et son transport jusqu'à notre porte. Et par la suite, c'est le même constat pour sa récupération et son traitement final. On ne parle pas ici d'un livre, que l'on conserve et consulte pendant de nombreuses années, mais bien d'une publication qui n'est, dans mon cas, parcourue que quelques minutes.
Alors de la tronconneuse, en passant par les camions qui transportent les billots de bois, ceux qui transportent le papier jusqu'à l'entrepôt, celui qui l'apporte au journal, les camions qui en repartent pour les distribuer aux camelots, bien souvent la voiture du camelot, le camion de recyclage, l'autre camion qui apportera le papier à l'usine de désencrage, et j'en oublie sûrement. Cela fait beaucoup de pétrole pour ma petite personne.
Et que dire du procédé de désencrage. De fait, on estime que le désencrage de chaque tonne de vieux papiers générerait en moyenne 0,3 tonne de boue humide. Or, les boues résiduelles peuvent contenir des composés dangereux ou toxiques provenant surtout des encres d'impression et des agents chimiques utilisés au cours du blanchiment de la pâte vierge et du procédé de désencrage. On craint particulièrement les dioxines et les furannes contenus dans les papiers à désencrer qui ont à l'origine été blanchis au chlore. Les effluents qui résultent du désencrage sont jugés toxiques pour les poissons et doivent être traités avant leur rejet dans les eaux réceptrices
Alors voilà. j'ai hâte de voir l'impact que ce geste aura sur mon bac de recyclage.
Et j'espère que je tiendrai le coup.
mardi 19 août 2008
L'écologie à Paris
J'y ai vécu dans un appartement, au coeur de Paris, et ai par conséquent eu la chance de partager le quotidien du Parisien moyen pendant ce laps de temps.
Le voyage m'a carrément enchanté et je n'aurais pu souhaiter meilleur accueil de la part de nos cousins Français.
Maintenant, sans aucun fondement scientifique et sans documentation aucune, je dois dire ici que sur le plan strictement écologique, je suis resté un peu sur ma faim.
J'aurais pensé qu'un si vieux pays, dont les ressources sont exploités depuis des millénaires et avec une densité de population largement supérieure à celle du Canada, aurait été un modèle en matière d'environnement. Malheureusement, ce n'est pas l'impression que j'en garde.
Sur le plan pollution automobile, ils nous plantent à plates coutures. Force est d'admettre qu'ils roulent avec de bien plus petites cylindrés qu'en Amérique du nord et que par conséquent, leur niveau d'émanation par capita est bien meilleur. D'autant plus qu'à Paris même, un fort pourcentage de la population roule en scooter/moto sinon en vélo. Grace entre autre au fantastique système Vélib mentionné dans un billet précédent.
Mais voilà, il est bien évident que cette réalité est bien davantage motivée par le manque d'espace routier criant et le prix de l'essence exorbitant que par un réel soucis de moins polluer.
C'est justement la motivation collective et individuelle que je questionne. J'en veux pour preuve le fait, par exemple, que dans les épiceries, le sac de plastique soit encore roi. Durant tout mon séjour, je n'ai vu personne faire ses emplettes en utilisant des sacs réutilisables. Tout le monde se gambade joyeusement avec leurs sacs de plastique sorties tout droit du commerce fréquenté.
J'aurais vraiment pensé que cette question aurait été reglée depuis longtemps là bas. Je sais par contre que les gouvernement entendent légiférer très prochainement sur cette question mais cela ne changera rien au fait que la conscience écologique individuelle ne semble pas au rendez-vous.
Autre élément simpliste, le suremballage utilisé dans l'alimentation. Encore là, c'est le festival du plastique et du styromousse. Beaucoup de pellicules et contenants utilisés inutilement.
Ces constatations s'appliquent principalement à Paris mais je dois dire que même en régions, certains éléments surprennent. Lors d'un arrêt dans un petit casse-croûte en Normandie, chacun de nous s'est vu servir son repas dans un contenant en styromousse.
Bref, il n'y rien dans tout ceci de vraiment exceptionnel mais disons qu'avant ce voyage, j'avais l'impression que j'allais y trouver là un modèle à suivre. J'en reviens donc un peu déçu...sur le plan environnemental bien entendu.
jeudi 17 juillet 2008
Mon petit soulier mauve
Il y était question d'un personnage appelée Marie-Andrée, qui avait, au fil du temps, opérée de réels changements écologiques dans ses habitudes de vie. Un virage vert quoi. Non pas par pression sociale mais bien par convictions sincères, acquises, comme beaucoup d'entre nous, au cours des dernières années.
Cette Marie-André donc, pouvait, lorsque son moral avait besoin d'un petit coup de pouce, se permettre un petit écart qui l'amenait par exemple, à se procurer de nouvelles chaussures mauves alors qu'elle en possédait déjà toute une collection. De la surconsommation pure.
Cette parabole servait bien entendu à illustrer le fait qu'il ne faut pas verser dans l'excès et s'astreindre à un régime de vie draconnien de peur d'enfreindre les lois de la religion verte.
Voilà qui est bien pratique pour se déculpabiliser.
Alors voici le petit soulier mauve que j'ai acheté dernièrement:
mercredi 2 juillet 2008
Ça s'en vient !!!
Dans les deux cas, il s'agit de véhicules à faible vitesse, soit environ 40km/hr, avec une autonomie très restreinte de quelques dizaines de kilomètres.
jeudi 12 juin 2008
Prête moi ton Bike
Le maire Tremblay a annoncé hier l'avènement d'un concept Européen dans notre propre Métropole à nous soit un système de location de vélos en libre-service.
C'est un concept tout à fait ingénieux où un abonné (quand même) peut emprunter un vélo dans une station donnée et le remettre dans une autre station une fois sa promenade terminée.
Montréal deviendra ainsi la première ville en Amérique du Nord a se doter de ce système. Un gros bravo à notre maire préféré pour cette belle initiative tout à fait moderne et logique.
Le concept de location de vélos en libre-service est déjà bien établi en Europe et l'exemple le plus connu est sans doute celui du Velib' de Paris où 20,600 vélos sont présentement offert à travers les 1,451 stations. Wow. Et les Parisien prévoient éventuellement monter ce chiffre à 50,000 vélos.
Dans le cas de Montréal, c'est 2,400 vélos qui seront mis en service dans 300 stations dès le printemps prochain. Un projet-pilote sera toutefois implanté en septembre de cette année qui verra les 40 premiers vélos et 4 premières stations prendrent du service.
Pour ceux que la chose intéresse, les vélos à Gérald se cherchent présentement un nom. Un appel à tous a ainsi été lançé de sorte que vous pouvez présentement offrir le fruit de votre cogitation sur un site WEB créé à cet effet.
mardi 3 juin 2008
Mon héros !
C'est un hurluberlu, pas très rationnel, d'une sensibilité évidente, avec un coté contestataire indéniable et qui joue de la guitare comme personne d'autre (beaucoup moins bien, en fait, que les autres dirait mon ainé).
Voilà que ce personnage s'est mis dans la tête de faire sa part pour la planète en sacrifiant sa bien aimée Lincoln Continental 1959 (une voiture de collection, vous l'aurez deviné) afin de la convertir avec une motorisation 100% électrique.
Hey, un dinosaure de 19 pieds de long et de 2 tonnes et demi.
Manque pas de culot.
Il aurait investi un total de $120,000 dans le projet jusqu'à présent.
Un bel exemple pour nous, non ?
J'aime Neil Young.
mercredi 14 mai 2008
C'est parti mes amis !!!
Ici au Québec, le prix de l'essence est sur toutes les lèvres. Et ce n'est qu'un début. Les Québécois voient une part de plus en plus importante de leur budget s'évanouir en essence, qu'ils possèdent ou non un véhicule. En effet, l'impact se fait même sentir sur le prix d'une multitude de biens que nous consommons quotidiennement, même notre panier d'épicerie en est touché.
Le bon coté de la chose est évidemment le fait que les automobilistes commencent maintenent à opérer de vrais changements dans leurs habitudes, et ça, c'est bon pour l'environnement.
En fait, ici au Québec, le mouvement est déjà amorcé depuis 2004 puisqu'il semble que nous ayons collectivement consommé 2.4% moins de pétrole en 2006 qu'en 2004. C'est encourageant ça non ? Bravo à tous.
Et ce n'est sûrement qu'un début puisque certains experts prévoient déjà des prix à la pompe de l'ordre de $4 et $5 le litre d'ici 5 ans. Non mais on va-tu y penser comme il faut avant de faire une "promenade en machine". Exemple, une petite sortie aller-retour Montréal/St-Sauveur coûte environ $15 aujourd'hui mais en coûtera alors $54 ! Avant même d'avoir fait quoi que ce soit. Ouch !!!
En tout cas, ce qui me semble certain c'est que la hausse rapide et inévitable du prix de l'essence exerce une pression bénéfique sur ceux qui travaillent sur les voitures de demain. Et ça, ce sera très excitant à vivre.
lundi 28 avril 2008
Maman j'ai faim
C'est ce que nos mamans nous disaient pendant nos voyages en voiture pour nous faire endurer un peu plus longtemps le petit tenaillement d'estomac que l'on confondait avec une profonde famine.
Manger ou rouler ? La question se pose encore aujourd'hui mais à l'échelle de la planète cette fois.
La cause: L'éthanol.
L'idée me semblait bonne au départ, mais elle l'est beaucoup moins aujourd'hui.
C'est que le maïs qui sert, traditionnellement, à nourrir les humains sert de plus en plus à fabriquer de l'éthanol, qui s'avère être un remplacant compétent à notre rarissime pétrole.
Mais voilà, cette nouvelle utilisation du maïs a fait grimper la demande de produits agricoles, et par conséquent leur prix, créant ainsi un débalancement mondial de nourriture de base.
Voilà donc un autre non-sens de notre civilisation moderne.
Le désire d'autonomie énergitique de pays tels les États-Unis ainsi que l'appât du gain de ceux qui profitent de ce Klondike n'aident en rien cet état de fait.
Seule la voie du peuple, dans l'oreille de ses législateurs, pourrait renverser cette situation. Sans parler évidemment, du fait qu'il ne faudrait pas nous même, consommer de ce type d'essence (heureusement bien identifié à la pompe).
De plus, tel que le suggérait Hubert Reeves, lors de son passage à l'émission "Tout le monde en parle", il nous serait possible d'aider un peu en limitant notre consommation de viande (Oouuch je sais) puisqu'il faut en moyenne six kilos de céréales pour donner un kilo de viande. Donc moins de viande = plus de céréales pour le reste de la planète.
Mais bon sang que j'ai hâte que l'on ait tous nos voitures électriques. Et vlan l'éthanol. On pourra de nouveau cultiver pour manger, logique non ?
lundi 14 avril 2008
Coudonc, j'm'ennuie-tu de la neige ?
Je ris quelques fois de notre cher cochon d'inde domestique qui laisse ses excréments partout dans sa cage, même dans son bol d'eau et de nourriture. Mais je constate qu'à ce temps-ci de l'année, on doit se demander: qui est le plus cochon des deux ?
Je vous souhaite un beau printemps !
lundi 31 mars 2008
Maintenant jetable
Y'en a qui comprennent rien ou qui vivent pas sur la même planète que moi.
Ha bien alors, me voilà rassuré.
Misère.
mercredi 26 mars 2008
L'ampoule fluocompacte ? Minute moumoute
Le ministre fédéral John Baird (l'illuminé de la photo) veut que l'on remplace nos bonnes vieilles ampoules incandescentes par des ultra-hyper-cool-m'as-tu-vu-branchées ampoules fluocompactes d'ici 2012
Je dis wow là !
J'ai le sentiment que ce gouvernement à l'image verte très pâle tente maladroitement de se racheter par ce geste qui s'apparente à de la poudre aux yeux.
Voyons-y clair:
La vertu de ces ampoules est de consommer moins d'énergie (donc chauffer moins), c'est noble mais pas si pertinent que ça pour notre réalité québécoise.
En effet, nous éclairons surtout l'hiver lorsque les nuits sont plus longues, or cette période de l'année est également celle où nous devons chauffer nos demeures de toute façon. Ceux qui optent pour ces nouvelles ampoules verront donc leur système de chauffage travailler un peu plus pour compenser. Économie zéro. Pire, les foyers se chauffant à l'huile consommeront donc d'avantage de carburant fossile qu'ils ne le font présentement, wow, rien d'écologique non plus. Sans compter que la fluocompacte n'est pas parfaite non plus puisse qu'elle perd tout de même 25% de son énergie en chaleur (contre 90% pour l'ampoule traditionnelle).
La présence de poudres fluorescentes et de vapeur de mercure dans le tube fait que ces lampes constituent un déchet dangereux sur le plan écologique et nécessitent une élimination particulière. Il faut alors faire confiance au fait que tous iront porter leurs ampoules brûlées à un centre de récupération approprié, sinon, ce beau mercure se retrouvera dans nos sites d'enfouissement et éventuellement dans la nature.
Un autre élément à considérer, selon moi, est la provenance de ces ampoules. En effet, celles-ci nous arrivent toutes d'Asie. Cela représente donc beaucoup de carburant (bateaux, camions, grues, etc) pour nous les apporter jusqu'ici alors que beaucoup d'ampoules traditionnelles proviennent d'usines de chez nous (Drummondville, Oakville, London). Sans compter le risque de voir ce secteur manufacturier local fermer à son tour au profit des Chinois.
D'autres facteurs à considérer mais qui ne sont pas d'ordre écologiques:
- La présence d'un rayonnement haute fréquence à proximité de la lampe fluocompacte. Ce rayonnement serait semble-t-il potentiellement nuisible pour le corps humain.
- La majorité des gradateurs ne prennent pas les fluocompactes.
- Les fluocompactes ne peuvent être encastrées si elles ne sont pas ventilées.
- En cas de bris, il faut balayer les éclats (et non aspirer), enfermer les morceaux dans un sac hermétique et s'en débarrasser comme un déchet domestique dangereux.
- Elles mettent quelques minutes avant d'atteindre leur pleine efficacité lumineuse (pas pratique pour les couloirs, toilettes, etc.).
- Elles sont pas belles (OK, c'est mon point de vue).
Bref, me semble que les avantages de l'ampoule fluocompacte ne crèvent pas les yeux au point qu'une loi doive nous les pousser en travers de la gorge. Si le gouvernement tient à légiférer sur des facteurs qui concernent l'environnement, j'ai d'autres suggestions que celle là pour lui.
Donc, en attendant mieux, je crois encore qu'une ampoule incadescente longue durée demeure un meilleur choix pour s'éclairer, tant au niveau écologique, qu'au niveau pratique.mardi 11 mars 2008
Tu ne pollueras point
Fallait y penser.
Dorénavent, polluer c'est péché, tenons-nous le pour dit.
- Si, par paresse, vous prenez la voiture pour aller faire une petite commission à deux coins de rues...péché.
- Si, par orgueil, vous répandez des pesticides sur votre pelouse pour rendre votre voisin vert de jalousie...autre péché.
- Si, par gourmandise, vous succomber aux charmes d'une patisserie servie dans une assiette de styromousse...non...St-Pierre vous le rappelera.
- Si, par luxure, vous jetez négligemment les piles mortes du vibrateur aux poubelles à chaque semaine...abstinez-vous bon sens.
- Si, par avarice, vous décidez d'engranger votre argent plutôt que d'acheter chaque bebelle qui vous fait envie...péch...ha non tiens, ça c'est bien.
- Mais si, par colère, vous trucidez quelqu'un et jetez son corps dans le fleuve...c'est pas bien...pourquoi ne pas en faire de l'engrais plutôt.
- Si, par envie, vous nettoyez votre entrée de garage au boyau d'arrosage pour qu'elle soit plus belle que celle du voisin à la pelouse verte...encore un péché.
Me voilà donc rassuré.
Benoit à mis de l'ordre dans tout ça.
Alors, allez en paix et ne péchez plus.
dimanche 17 février 2008
Les boules à maman Dion
"la Boule Magik ne lave pas significativement mieux que de l’eau (36 versus 30 %). De plus, elle lave beaucoup moins bien qu’un détergent efficace (36 versus 71 %). La différence minime entre un lavage avec la Boule et un lavage à l’eau (6 %) pourrait être attribuée au frottement de la Boule avec les morceaux de tissu, rappelant la méthode antique de la planche à laver."
lundi 4 février 2008
Clair comme de l'eau ?
Ou alors c'est clair comme de l'eau sale. L'économie d'eau n'est pas ma force, voilà. Oh mon comportement est plutôt irréprochable, sauf que la conviction n'y est pas.
On nous dit d'économiser l'eau au nom de l'environnement, de ne pas la laisser couler du robinet sans bonne raison ou d'actionner inutilement la chasse d'eau, prendre des douches courtes plutôt que des bains, etc. Bref, faire tout en son pouvoir pour empêcher cette eau de prendre le chemin des égouts ...et retourner à sa source.
OK, on s'entend ici, je parle bien de l'eau qui retourne directement aux égouts, pas celle pour arroser la pelouse, laver l'auto ou nettoyer l'entrée de garage. Ce genre d'utilisation favorise grandement l'évaporation. Cela se traduit inévitablement en pluie, quelque part ailleurs, comme dans l'océan salé peut être. Et là, il s'agit bien d'un réel gaspillage d'eau douce.
Mais pour l'eau en cycle fermé, celle qui provient d'un lac ou d'un cours d'eau, qui est traitée et purifiée, injectée dans l'aqueduc et qui retourne à sa source (le même lac ou le même cours d'eau) après usage. Je demande, où est le gaspillage ?
Si je vous donne le choix entre l'obligation de boire:
1- Un verre d'eau provenant directement du fleuve St-Laurent
2- Ou un verre d'eau provenant du renvoi de mon lavabo, alors que l'eau y coulait inutilement (J'étais occupé à me brosser les dents par exemple)
Quel serait votre choix ? Mmmmm ?
Donc, je le répète, où est le péché dans le fait de "gaspiller" l'eau dans le cadre d'un tel contexte ?
On peut même se demander s'il ne s'agirait pas d'un geste écologique que de laisser nos robinets ouverts. C'est sûr que nos usines de filtration travailleraient à plein régime et qu'une plus grande part de nos impôts et taxes iraient ainsi à l'assainissement de nos réserves d'eau, mais, cela deviendrait un choix de société.
J'admets, ce n'est pas une façon intelligente de purifier nos lacs et cours d'eau. Il faudrait cesser de les polluer au lieu de tenter d'en purifier un faible pourcentage.
J'ai déjà demandé à Greenpeace leur opinion sur le sujet du gaspillage d'eau, en précisant méticuleusement le contexte, et m'ils m'ont alors répondu candidement:
"Les niveaux d'eau des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent baisseront d'au moins un mètre au cours des 50 prochaines années (effet des changements climatiques). De plus, à mesure que les niveaux d'eau s'abaissent, la pollution de l'eau s'accroîtra."
D'accord, mais encore là, c'est quoi le rapport entre l'abaissement du niveau des grands lacs et le fait de laisser couler l'eau du robinet (toujours dans le cas ou elle retourne entièrement vers sa provenance).
Alors, je vous le demande, est-ce criminel (ok,ok, irresponsable plutôt) de ne pas remplacer (et jeter grrrr !!) sa pomme de douche, son cabinet de toilette ou sa lessiveuse par des modèles qui consomment moins d'eau.
Ne serait-ce pas là des trouvailles de marketing pour nous faire encore surconsommer ?
Alors, on ferme les robinets pendant qu'on se savonne les mains ou on laisse couler ?
vendredi 25 janvier 2008
Le sac à déchet de Pôpa
Vous devriez voir avec quelle tendresse je dépose celui-ci à la rue chaque mercredi soir. Ma fierté vient en fait de sa taille, de la petitesse de sa taille pour être juste. C'est que semaines après semaines, inlassablement, nous lui imposons un régime draconien afin de réduire le plus possible la quantité de déchets que nous produisons.
J'ai donc été d'autant plus choqué d'apprendre cette semaine que les Québécois sont les 2e producteurs per capita de déchets au monde!
HEILLE !!! LES DEUXIÈMES. Plutôt génant.
Je ne sais pas qui sont les premiers (OK, j'ai ma p'tite idée), mais faut avouer qu'y en a toute une trôlée en arrière de nous.Mais il y a espoir puisque le contenu de nos sacs à ordures est récupérable à plus de 85%. On parle ici de recyclage et compostage.
J'ai pour ma part longtemps considéré les déchets compostables comme légitimes dans mon sac à ordure avant de réaliser qu'ils ont également un effet très néfaste sur l'environnement.
- Premièrement, ils accroissent le volume et le poid total de nos déchets, emplissant de façon accélérée nos sites d'enfouissement et multipliant la quantité de camions requis pour les y transporter.
- Deuxièmement, ils génèrent du lixivat, (ce petit liquide qui vous déforme le visage de dédain losque ses émanations investissent nos narines) qui suinte des sites d'enfouissement et transporte avec lui tous les produits toxiques qu'il rencontre vers nos réserves d'eau potable.
Il faut réaliser un chose importante: Tout ce que nous achetons, qui n'est pas recyclable, terminera un jour ou l'autre aux vidanges
Dans un an, cinq ans, cent ans, peu importe, il deviendra un détritus. Que ce soit un objet d'art, un outil hyper solide, un meuble ou un vêtement, son destin est le même. Alors la meilleure solution pour diminuer la quantité de déchets que nous produisons est de réduire notre consommation.
Voici donc quelques suggestions que j'ai glané principalement dans le site d'Éco-quartier l'Acadie:
- Avant d'acheter quelque chose, demandez-vous si vous en avez vraiment besoin.
- Demandez-vous ensuite si le produit est de qualité et durable. Achetez des produits durables qui peuvent être réutilisés plusieurs fois au lieu d'être jetés après une seule utilisation
- Réduisez les déchets produits en évitant les articles suremballés; Achetez en vrac pour réduire l'emballage.
- Achetez usagé.
- Achetez des produits faits de matières recyclées.
- Achetez des produits recyclables. Évitez la styromousse et les autres plastiques #6 qui ne sont difficilement recyclables.
- Louez ou empruntez des équipements utilisés peu fréquemment plutôt que de les acheter.
- Donnez les objets qui ne vous servent plus.
- Évitez les sacs de plastique : Apportez un sac à provisions en tissu et surtout refusez un sac de plastique si vous n'en avez pas vraiment besoin, par exemple, pour transporter un seul article.
- Remplacez les piles jetables par des piles rechargeables.
- Achetez des produits concentrés (ex. produits de nettoyage). Ceci réduit votre consommation d'emballage.
- Transformez le linge déchiré ou taché en chiffon pour le nettoyage.
- Faites réparer les items brisés ou abîmés.
- Refusez les dépliants publicitaires et sauvez des arbres en apposant un autocollant à votre boîte à lettres.
- Écrivez au recto et au verso d'une feuille de papier
Avez-vous des commentaires ou d'autre idées pour nous aider à descendre dans le classement mondial de producteur de déchets ?
mardi 15 janvier 2008
Le prix de L'or noir
J'ai reçu récemment un courriel qui appelait au boycott de certaines bannières de pétrolières afin d'obliger ces dernières à réviser leurs prix d'essence à la baisse. Ce mouvement cyclique existe depuis bien des années avec un succès probablement mitigé puisque je ne crois pas qu'il n'ait jamais fait l'objet des grands titres à ce jour.
Ma position sur le prix de l'essence est la suivante: CE N'EST PAS ASSEZ CHER.
Et voilà, Paf... Effet... Coup de théâtre.
Quand on y pense, pour quelle raison l'essence est-elle moins chère que l'eau en bouteille par exemple ? Après tout, l'eau est renouvelable sans fin, elle ne peut pas disparaître, alors que le pétrole, lui s'épuise à vitesse grand V. Selon Rick Wagoner, le PDG de General Motors, «le monde consomme désormais 1000 barils de pétrole à chaque seconde».
J'ai vérifié, 1000 barils de pétrole par seconde, ça veut dire 159,000 litres/seconde, c'est presque le double du débit moyen de la rivière des mille îles en temps normal. UNE GROSSE RIVIÈRE DE PÉTROLE NOIR. Beuh !!!
En regard des technologies disponibles aujourd'hui, le pétrole demeure essentiel. Les avions ne pourraient voler sans lui. Son usage est également requis pour une multitude d'équipements lourds qui requièrent une puissance difficile à substituer avec d'autres sources d'énergie.
En tant que simple citoyens, notre usage de pétrole se résume principalement à nos véhicules et cie (tondeuse, souffleuse à neige, trime pelouse, etc.) et à notre consommation d'objets de plastique.
Donc en attendant les voitures à énergies vertes, le moins que l'on puisse faire c'est de limiter la consommation que nous permet nos véhicules respectifs.
J'ai personnellement échoué dans ma tentative de me trouver un véhicule hybride qui rencontrait mes besoins pratiques, j'ai donc dû jeter mon dévolu sur un VUS intermédiaire relativement énergivore. Après m'être longuement flagellé, mon 2e réflexe fut de tenter de tirer le maximum de kilomètre de son centenaire moteur à explosion (somme toute pas très différent de celui des modèles "T" de Ford de 1908).
Avec une certaine reprogrammation de mes habitudes, je suis persuadé que je consomme présentement l'équivalent d'une berline de taille moyenne conduite de façon standard. Et probablement autant aussi qu'une petite Civic conduite par une "casquette à l'envers" au pied un peu lourd.
Voici un résumé des mesures que j'ai mis en place et qui sont maintenant des réflexes qui ne m'empoisonnent pas la vie:
1)- Accélérer doucement. (toute une trouvaille)
2)- Anticiper activement mes arrêts (feux rouges, stops, bouchons, etc) et laisser la voiture ralentir d'elle-même plutôt que de maintenir ma vitesse (donc l'arrivée d'essence) et freiner à la dernière seconde.
3)- Je prends mes virages rapidement. Dans le sens que je ne freine pas plus que nécessaire avant d'amorcer un virage. J'ai alors besoin de moins d'essence pour retrouver ma vitesse initiale. Comme quoi conduire écolo ne veut pas forcément dire lentement.
4)- Dans le même ordre d'idée, à l'approche d'un stop où j'aurai la voie libre pour repartir sans contrainte, j'entame le ralentissement exprimé en 2) mais je freine relativement tardivement (un peu sec quoi). Pour une énergie équivalente, je raccourcie sensiblement la durée d'un trajet donné et j'éteins donc mon moteur plus tôt car j'arrive à destination plus tôt. J'évite de pratiquer cette méthode en présence de passagers car leur confort en souffre un peu.
5)- J'éteins mon moteur quand il est évident que je ne roulerai pas avant au moins 1 ou 2 minutes. En attendant quelqu'un, dans un bouchon de circulation anormal, etc.
Ces 5 points sont les changements que j'ai concrètement implantés dans ma conduite depuis l'achat de mon dernier véhiculosaure. Selon l'ordinateur de bord, on parle ici d'environ 2 litres au cents kilomètre de moins.
Alors, la voilà ma baisse du prix de l'essence.
Des opinions sur le sujet ?
dimanche 13 janvier 2008
La double-vie de mon beau-frère
Pour ceux qui le connaisse: http://youtube.com/watch?v=LX6Uzh5W59k
Pourquoi ce blog (prise 2)
"Je veux bien croire qu'individuellement nous pouvons tous faire quelque chose, mais ce n'est qu'une goutte d'eau pure dans un océan pollué".
Vous savez par contre que les gouttes d'eau que nous sommes tous peuvent former un petit ruisseau, qui se joindrait à d'autres petits ruisseaux pour former une petite rivière, pourquoi pas un fleuve, et paf, on renouvelle l'océan.
Je crois qu'il faut tous seulement réfléchir un peu à jusqu'où chacun de nous est prêt à aller, se fixer ses propres buts quoi.
La toujours pertinente Lucrécia parlait également d'un plat de Smarties, c'est tellement juste, mais voilà, sommes nous obligé de vider le plats de Smarties ? Quand j'étais petit, je vidais les plats de Smarties mais je crois maintenant que notre race approche la maturité requise pour ralentir et ne prendre que ce qui lui convient.
Il faut qu'individuellement nous trouvions notre position entre le consommateur et pollueur extrême et l'ermite qui vit retiré de tous.
Si le compromis que demanderait un certain geste écologique ne nous convient pas, on se reprend sur un autre, c'est tout. Peut-être la motivation nous viendra un jour. Ma bien aimée et moi avions utilisé des couches de coton pour notre premier poupon. Mais dès le deuxième, Pampers était de retour. Par contre, si l'idée de générer de nouveaux parasites nous revenait, je suis certain que la couche de coton reprendrait ses droits. Full motivés.
L'important, c'est de changer nos habitudes car notre train de vie, tel que nous le connaissions jusqu'à tout récemment doit changer. C'est un génocide collectif et même un terrocide (Ça existe ça ?).
En partageant nos idées ici, il est possible que nous repoussions un peu notre limite verte individuelle. Combien d'autre comme nous sont en train de faire la même chose en ce moment sur l'échelle de la planète ?
OK, maintenant, quel sera le premier thème abordé ? Mmmm ? Des suggestions ?
samedi 12 janvier 2008
Pourquoi ce blog
Donc, de mon point de vue, l'homme (du moins tous ceux qui vivent selon nos critères de civilisation) est le parasite de la planète terre.
Ma démarche personnelle des dernières année m'a amené a tenter de réduire considérablement mon impact dommageable sur la planète.
Bien sûr, la solution ultime consisterait simplement a me retirer au fin fond des bois et de n'utiliser aucune ressource qui ne serait pas renouvelable mais bon, mes devoirs sociaux et le fait que je ne survivrait que quelques jours m'en empêchent.
Cette planète existe depuis environ 4,57 milliards d'années alors que l'homme y est depuis environ 200,000 ans, nous sommes donc des "petits nouveaux" ici.
Mais voilà, le parasitisme a commencé, à mon avis, environ 2000 ans avant J.C., quand l'homme a eu la bonne idée d'utiliser des métaux pour confectionner des objets de son quotidien. Vous savez comme moi que si vous extirpez du minerais de fer et l'exposez à l'air et l'humidité, il rouillera et se décomposera. Ça n'en sera fini, il ne redeviendra plus jamais à son état premier.
Or les minéraux, comme d'autres matières non renouvelables (pétrole, charbon, gaz naturel) sont là en quantité limitée. On peut discuter longtemps sur la quantité précise dont on dispose, mais le fait est que quand il n'y en aura plus, il n'y en aura plus.
Nous avons donc décidé, plus ou moins consciemment, trés récemment (environ 4000 ans), de piger dans ces ressources afin de nous rendre la vie plus agréable. Nous avons fait le choix de tout utiliser ce qui était possible lors de notre court passage sur la planète.
C'est collectivement très égoïste.
Nous sommes donc présentement dans une phase de notre évolution où nous prenons conscience de ce pillage et tentons de le limiter un temps soit peu afin d'étirer la fenêtre où la vie telle que nous la connaissons sera possible.
Or voilà, je ne suis en rien un expert en la matière mais je tenterai de partager ici mes réflexions sur le sujet qui m'est le plus cher en ce moment, soit l'environnement.
J'aimerais que cet espace devienne un lieu ou mes proches, mes amis et mes connaissances puissent partager leurs opinions et réagir sur les différents sujets "verts" (ou autres) que j'aborderai.
Je ne veux surtout pas avoir l'air d'un "Jesus freak" qui tente d'évangéliser tout le monde autour de lui mais bien sûr, ce serait fantastique si grâce à ce blog, quelques uns d'entre nous en venions a changer, ne serait-ce qu'un petit détail de notre quotidien qui serait bénéfique pour la planète.
Vos suggestions pour des sujets de discussion seront le bienvenu. Je vous invite donc a intéragir le plus possible en laissant des commentaires ou en m'écrivant des courriels et j'aimerais que vous me fassiez l'honneur d'ajouter cette page à votre liste de favoris dans votre explorateur d'internet et de la consulter régulièrement.
À bientôt.