mardi 19 août 2008

L'écologie à Paris

Je reviens d'un voyage de trois semaines à Paris. C'est d'ailleurs la raison de l'absence de billets dernièrement, occupé que j'étais à visiter cette ville fantastique.

J'y ai vécu dans un appartement, au coeur de Paris, et ai par conséquent eu la chance de partager le quotidien du Parisien moyen pendant ce laps de temps.

Le voyage m'a carrément enchanté et je n'aurais pu souhaiter meilleur accueil de la part de nos cousins Français.

Maintenant, sans aucun fondement scientifique et sans documentation aucune, je dois dire ici que sur le plan strictement écologique, je suis resté un peu sur ma faim.



J'aurais pensé qu'un si vieux pays, dont les ressources sont exploités depuis des millénaires et avec une densité de population largement supérieure à celle du Canada, aurait été un modèle en matière d'environnement. Malheureusement, ce n'est pas l'impression que j'en garde.

Sur le plan pollution automobile, ils nous plantent à plates coutures. Force est d'admettre qu'ils roulent avec de bien plus petites cylindrés qu'en Amérique du nord et que par conséquent, leur niveau d'émanation par capita est bien meilleur. D'autant plus qu'à Paris même, un fort pourcentage de la population roule en scooter/moto sinon en vélo. Grace entre autre au fantastique système Vélib mentionné dans un billet précédent.

Mais voilà, il est bien évident que cette réalité est bien davantage motivée par le manque d'espace routier criant et le prix de l'essence exorbitant que par un réel soucis de moins polluer.

C'est justement la motivation collective et individuelle que je questionne. J'en veux pour preuve le fait, par exemple, que dans les épiceries, le sac de plastique soit encore roi. Durant tout mon séjour, je n'ai vu personne faire ses emplettes en utilisant des sacs réutilisables. Tout le monde se gambade joyeusement avec leurs sacs de plastique sorties tout droit du commerce fréquenté.

J'aurais vraiment pensé que cette question aurait été reglée depuis longtemps là bas. Je sais par contre que les gouvernement entendent légiférer très prochainement sur cette question mais cela ne changera rien au fait que la conscience écologique individuelle ne semble pas au rendez-vous.

Autre élément simpliste, le suremballage utilisé dans l'alimentation. Encore là, c'est le festival du plastique et du styromousse. Beaucoup de pellicules et contenants utilisés inutilement.

Ces constatations s'appliquent principalement à Paris mais je dois dire que même en régions, certains éléments surprennent. Lors d'un arrêt dans un petit casse-croûte en Normandie, chacun de nous s'est vu servir son repas dans un contenant en styromousse.

Bref, il n'y rien dans tout ceci de vraiment exceptionnel mais disons qu'avant ce voyage, j'avais l'impression que j'allais y trouver là un modèle à suivre. J'en reviens donc un peu déçu...sur le plan environnemental bien entendu.

2 commentaires:

  1. Il est vrai que pour Paris, j'y ai aussi vu pas mal de sacs de plastique. Surtout que lors de mes brefs passages, n'ayant besoin que de quelques denrées minimales, j'allais dans de petits endroits s'apparentant à nos dépanneurs. Je n'ai donc pas vécu l'expérience grande épicerie dans cette ville...

    Mais je ne croyais pas qu'ils emballaient autant leur nourriture que nous!

    J'ai souvenir de charcuteries à l'air libre, de têtes de cochon entières trônant fièrement sur les étals, comme ça, sans rien pour leur recouvrir le chef un minimum. Mais bon... ils doivent s'américaniser tranquillement pas vite (tout comme leur langage, d'ailleurs!)

    Mais sur la Côte d'Azur, alors là, si nous ne pensions pas à nous trainer des sacs ré-utilisables avant de partir le matin, ben là... nous n'avions qu'à nous mettre les provisions dans les poches, sous la casquette ou dans les bas... ça en devenait un problême. À moins d'acheter de nouveaux sacs ré-utilisables à chaque fois!

    Mais le pire, le pire, pire, pire de tout, ce sont tous ces cacas canins jonchant les trottoirs partout. Arrrghh! Difficile d'admirer une ville, quand il faut se concentrer sur chacun de nos pas!

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  2. Ha ben oui le problème du caca de chien.

    Ils étaient bien là, mais en moins grande quantité que ce que j'imaginais. Mais effectivement, il fallait marcher avec vigilence et bien répartir notre attention.

    Pas d'accident majeur à déclarer sauf peut-être pour Philippe (mon plus vieux) qui a dû, à un certain moment... changer de pantalon . Oui oui, de pantalon. Un caca généreux, mal placé, un pantalon un peu lache, et voilà le travail.

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