vendredi 12 septembre 2008

Adieu mon journal

Voilà, c'est fait.

Une des raison qui m'ont amené à me procurer un ordinateur portable était la possibilité de lire les actualités, tout en prenant mon petit déjeuner, sans avoir recours à mon bien aimé journal du matin.

J'ai donc fait l'acquisition de l'ordinateur voilà plusieurs mois de cela mais toutes les raisons étaient bonnes pour ne pas résilier mon abonnement à cette bonne vieille Presse.

Deux jours de sevrage plus tard, je suis en mesure de constater que je tiens le coup. Oui, j'ai quand même posé un regard nostalgique sur le pas de la porte et dans l'entrée de garage pour voir si le camelot, dans un élan de zèle ou par habitude, n'y aurait pas déposé l'objet que je renie aujourd'hui, mais non. Rien.

Maintenant, pourquoi me départir de mon journal de papier alors que tout est en place pour sa récupération et son recyclage ?



Quand on y pense, beaucoup d'énergie et de ressource sont requises pour la fabrication du papier, son impression, et son transport jusqu'à notre porte. Et par la suite, c'est le même constat pour sa récupération et son traitement final. On ne parle pas ici d'un livre, que l'on conserve et consulte pendant de nombreuses années, mais bien d'une publication qui n'est, dans mon cas, parcourue que quelques minutes.

Alors de la tronconneuse, en passant par les camions qui transportent les billots de bois, ceux qui transportent le papier jusqu'à l'entrepôt, celui qui l'apporte au journal, les camions qui en repartent pour les distribuer aux camelots, bien souvent la voiture du camelot, le camion de recyclage, l'autre camion qui apportera le papier à l'usine de désencrage, et j'en oublie sûrement. Cela fait beaucoup de pétrole pour ma petite personne.

Et que dire du procédé de désencrage. De fait, on estime que le désencrage de chaque tonne de vieux papiers générerait en moyenne 0,3 tonne de boue humide. Or, les boues résiduelles peuvent contenir des composés dangereux ou toxiques provenant surtout des encres d'impression et des agents chimiques utilisés au cours du blanchiment de la pâte vierge et du procédé de désencrage. On craint particulièrement les dioxines et les furannes contenus dans les papiers à désencrer qui ont à l'origine été blanchis au chlore. Les effluents qui résultent du désencrage sont jugés toxiques pour les poissons et doivent être traités avant leur rejet dans les eaux réceptrices

Alors voilà. j'ai hâte de voir l'impact que ce geste aura sur mon bac de recyclage.

Et j'espère que je tiendrai le coup.

6 commentaires:

  1. Mais si, tu tiendras le coup!
    Allez, t'es capable!
    Nous sommes derrière toi!

    (et là, en arrière plan, la trame sonore de "Don't give up" de Peter Gabriel)

    Ce qu'il y a de super, c'est que tu pourras lire des articles provenant d'autres quotidiens.
    Le Devoir, The Gazette, ect... tu multiplies tes sources d'info!
    Une nouvelle intéressante? Hop! Petite recherche et tu as tout plein d'articles de points de vue différents pour le même prix!

    Lâches pas!

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  2. M...m...merci. C...c...ca va.

    24hrs à la fois.

    Non mais t'as raison pour les sources multiples.

    C'est bon de profiter de l'expérience de ceux qui ont traversé cette dure épreuve.

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  3. Ah !!! Que je te trouve courageux !!! Juste de vouloir essayer .... Ça c'est de la force mentale !!! Oui monsieur !!!

    Pour ma part, les jours ou le camelot passe tout droit, La Presse me manque !!

    Mais C'est drôle que tu parles de ça, car je faisait remarquer à Pierre ce matin, qu'on nous propose de plus en plus d'aller sur cyberpresse pour lire d'autres articles ou reportages.

    Alors ta démarche est non seulement verte mais aussi très logique : Pour compléter le journal , il faudra de toute façon aller sur internet !!!!!

    Bravo !!!

    Je suis certaineque ta persévérence en vaut la peine à tout point de vue !!!!!

    Affectueusement, Josée

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  4. Après cinq jours, je commence a avoir moins de fièvre et de convulsions.

    Merci pour les encouragements.

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  5. Tu as vu la lumière....
    Le papier et après....Et bien ce sera l'eau mon ami.
    Pourquoi faut-il économiser l'eau et ne pas laver nos voitures au boyau comme de bons citadins de banlieues?
    Pourles mêmes raisons qu'évoquées sur ton "papier" sur le papier! Je me disais bien que je pourrais revenir sur ce sujet un jour ou l'autre!.
    Bon texte, bon travail.
    Bonne chance pour en fin de semain et ton nettoyage de rive.

    Patrice

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  6. Ha oui l'eau.

    Je me rappelle notre discussion à ce sujet. La différence, à mes yeux, consiste dans l'usage du pétrole (ressource non renouvelable) nécessaire pour fabriquer le papier. Alors que le traitement de l'eau utilise essentiellement de l'énergie renouvellable et, même lorsque gaspillée, comporte au moins le mérite de rejeter de l'eau pure.

    Tu trouveras l'essentiel de ma réflexion sur ce billet du mois de février dernier:

    http://parasitesterrestres.blogspot.com/2008/02/clair
    -comme-de-l_04.html

    Et merci pour les encouragements, un compte-rendu suivra sous peu ;-)

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