Voilà le vrai premier sujet de ce blog.
J'ai reçu récemment un courriel qui appelait au boycott de certaines bannières de pétrolières afin d'obliger ces dernières à réviser leurs prix d'essence à la baisse. Ce mouvement cyclique existe depuis bien des années avec un succès probablement mitigé puisque je ne crois pas qu'il n'ait jamais fait l'objet des grands titres à ce jour.
Ma position sur le prix de l'essence est la suivante: CE N'EST PAS ASSEZ CHER.
Et voilà, Paf... Effet... Coup de théâtre.
Quand on y pense, pour quelle raison l'essence est-elle moins chère que l'eau en bouteille par exemple ? Après tout, l'eau est renouvelable sans fin, elle ne peut pas disparaître, alors que le pétrole, lui s'épuise à vitesse grand V. Selon Rick Wagoner, le PDG de General Motors, «le monde consomme désormais 1000 barils de pétrole à chaque seconde».
J'ai vérifié, 1000 barils de pétrole par seconde, ça veut dire 159,000 litres/seconde, c'est presque le double du débit moyen de la rivière des mille îles en temps normal. UNE GROSSE RIVIÈRE DE PÉTROLE NOIR. Beuh !!!
En regard des technologies disponibles aujourd'hui, le pétrole demeure essentiel. Les avions ne pourraient voler sans lui. Son usage est également requis pour une multitude d'équipements lourds qui requièrent une puissance difficile à substituer avec d'autres sources d'énergie.
En tant que simple citoyens, notre usage de pétrole se résume principalement à nos véhicules et cie (tondeuse, souffleuse à neige, trime pelouse, etc.) et à notre consommation d'objets de plastique.
Donc en attendant les voitures à énergies vertes, le moins que l'on puisse faire c'est de limiter la consommation que nous permet nos véhicules respectifs.
J'ai personnellement échoué dans ma tentative de me trouver un véhicule hybride qui rencontrait mes besoins pratiques, j'ai donc dû jeter mon dévolu sur un VUS intermédiaire relativement énergivore. Après m'être longuement flagellé, mon 2e réflexe fut de tenter de tirer le maximum de kilomètre de son centenaire moteur à explosion (somme toute pas très différent de celui des modèles "T" de Ford de 1908).
Avec une certaine reprogrammation de mes habitudes, je suis persuadé que je consomme présentement l'équivalent d'une berline de taille moyenne conduite de façon standard. Et probablement autant aussi qu'une petite Civic conduite par une "casquette à l'envers" au pied un peu lourd.
Voici un résumé des mesures que j'ai mis en place et qui sont maintenant des réflexes qui ne m'empoisonnent pas la vie:
1)- Accélérer doucement. (toute une trouvaille)
2)- Anticiper activement mes arrêts (feux rouges, stops, bouchons, etc) et laisser la voiture ralentir d'elle-même plutôt que de maintenir ma vitesse (donc l'arrivée d'essence) et freiner à la dernière seconde.
3)- Je prends mes virages rapidement. Dans le sens que je ne freine pas plus que nécessaire avant d'amorcer un virage. J'ai alors besoin de moins d'essence pour retrouver ma vitesse initiale. Comme quoi conduire écolo ne veut pas forcément dire lentement.
4)- Dans le même ordre d'idée, à l'approche d'un stop où j'aurai la voie libre pour repartir sans contrainte, j'entame le ralentissement exprimé en 2) mais je freine relativement tardivement (un peu sec quoi). Pour une énergie équivalente, je raccourcie sensiblement la durée d'un trajet donné et j'éteins donc mon moteur plus tôt car j'arrive à destination plus tôt. J'évite de pratiquer cette méthode en présence de passagers car leur confort en souffre un peu.
5)- J'éteins mon moteur quand il est évident que je ne roulerai pas avant au moins 1 ou 2 minutes. En attendant quelqu'un, dans un bouchon de circulation anormal, etc.
Ces 5 points sont les changements que j'ai concrètement implantés dans ma conduite depuis l'achat de mon dernier véhiculosaure. Selon l'ordinateur de bord, on parle ici d'environ 2 litres au cents kilomètre de moins.
Alors, la voilà ma baisse du prix de l'essence.
Des opinions sur le sujet ?
mardi 15 janvier 2008
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