lundi 27 avril 2009

On est peu de chose

C'est ce que j'ai retenu d'Hubert ce soir.

M. Reeves nous à fait l'honneur d'une conférence dans notre petit patelin ce soir.



Quelle sagesse. Pas de sermons, pas de prechi precha, juste des faits sur l'état de notre planète et ce, en relation avec ce qu'elle repésente dans l'univers. Presque rien quoi. Et ce que l'homme représente pour cette planète également, pas grand chose. Nous ne sommes pas le centre du monde quoi.

En résumé, notre planète a connu d'autres évènements dans son histoire qui ont menés à des extinctions, la plus connue est celle des dinosaures, et ce nous vivons depuis environ 50 ans représente la 6e extinction importante. Cette extinction menace cette fois les grands mammifères, et, aux dernières nouvelles, nous en faisons partie. Nous serions donc à la fois la cause et une des victime potentielle.

Nous parviendrons à cette extinction par le truchement du réchauffement planétaire.

Pourquoi la terre se réchauffe-t-elle ? à cause de la bonne idée que nous avons eu de brûler notre pétrole. Cette facheuse manie a le désaventage de produire du C02 et de créer une serre gazeuse autour de notre petite planète. C'est tout simple.

M. Reeves ne peut prédire si nos efforts pour enrayer cette tendance suffiront à éviter le pire, mais ce qu'il dit c'est qu'il faut essayer très fort.

Ce n'est pas en soit très grave que l'humanité s'éteigne, ce qui l'est plus, c'est que toutes nos belles réalisations s'éteindront également. Nos belles découvertes scientifiques de même que tout nos oeuvres culturelles partiront avec nous. Comme disait M. Reeves, les termites n'épargneront pas les Stradivarius.

Sur un plan personnel, j'ai eu la belle surprise ce soir d'être honoré par notre ville pour souligner le grand nettoyage des rives que j'avais initié en septembre dernier. J'ai donc reçu des mains du maire un certificat honorifique accompagné d'un prix de milles dollars que je pourrai verser à l'organisme écologique de mon choix. J'ai également reçu des mains de M. Reeves, une copie dédicacée de son livre biographique "je n'aurai pas le temps".

Une belle soirée qui renseigne et motive à la fois.

Je me sens comme un petit soldat qui vient de se faire expliquer les détails de la bataille qu'il doit livrer. Cette guerre demande des efforts et des sacrifices, c'est certain, mais ma foie, ça peut être également très valorisant.

lundi 20 avril 2009

Les supermarchés ne m'emballent pas

Qu'est-ce que j'en ai soupé moi de la boîte, par dessus le carton lui-même enveloppé d'une pellicule plastique qui abrite un petit contenant drapé d'une mince membrane d'aluminium dissimulant l'objet de ma convoitise donc je ne me rappelle même plus la teneur à la fin du déballage.

On emballe trop.




Beaucoup trop.

Et avec des matériaux, souvent recyclables, certe, mais qui sont également source de gaspillage de toute sorte.

Nous sommes cinq à la maison et consommons notre lot de denrées alimentaires afin de vivre, bien sûr. Mais est-ce normal que mon bac de recyclage soit ainsi rempli, semaine après semaine, d'une telle quantité de plastique, verre et carton sorties tout droit de l'épicerie quelques jours auparavent ?

Pourtant, nous faisons des efforts Don Quichottiens (!) pour couper l'emballage à la source. Ma douce moitiée est je crois, la seule de notre épicerie, à se rendre au comptoir de viande avec ses propres contenants Tupperware afin que le boucher les remplisse de ce qu'elle convoite plutôt que d'utiliser leur sempiternel styro-mousse et pellicule plastique.

Sans parler qu'elle réutilise constamment les mêmes petits sacs plastiques de fruits et légumes (oui oui, ceux qui nous font sacrer parce que l'on ne peut les ouvrir lorsque neufs) semaine après semaine pour acheter ses denrées en vrac, il va de soit.

Nous avons également éliminé de notre panier toutes les marques qui éxagéraient dans le (sur)emballage ou qui utilisaient du plastique de catégorie 6.

Mais même après tout ces efforts, mon bac de recyclage est encore rempli de vestiges d'emballage d'épicerie.

Que faisait nos grand-mères ? À quoi ressemblait leur épicerie ? Elles mangeaient sensiblement comme nous non ? Peut-être un peu moins exotique mais de façon assez similaire j'imagine.

Il est grand temps que l'on revienne à du vrac et que l'on introduise des contenants consignés standards.

En attendant, je crois qu'il faut simplement boycotter ceux qui tentent de nous vendre 4 tomates emballées dans un contenant de plastique, ou 12 biscuits dont l'emballage pèse à peu près autant que le contenu.

En glisser un mot au commercant peut également aider, notre épicier en tout cas, a posé des gestes concrets suite à des commentaires de notre part.

Comme toujours, c'est à nous d'agir, un à la fois, et le reste suivra.