lundi 31 mars 2008

Maintenant jetable

Bravo à Gillette pour cette brillante idée sortie tout droit des années 70.





Y'en a qui comprennent rien ou qui vivent pas sur la même planète que moi.

Et comme toutes les fois où j'trouve un telle abérration, j'envoie un courriel et ai droit à une belle réponse empreinte de compassion:

"Our goal is to produce high quality products that consistently delight our consumers and I'm sorry this wasn't your experience. Please be assured I'm sharing your comments with the rest of our team."

Ha bien alors, me voilà rassuré.

Misère.

mercredi 26 mars 2008

L'ampoule fluocompacte ? Minute moumoute




Le ministre fédéral John Baird (l'illuminé de la photo) veut que l'on remplace nos bonnes vieilles ampoules incandescentes par des ultra-hyper-cool-m'as-tu-vu-branchées ampoules fluocompactes d'ici 2012

Je dis wow là !

J'ai le sentiment que ce gouvernement à l'image verte très pâle tente maladroitement de se racheter par ce geste qui s'apparente à de la poudre aux yeux.

Voyons-y clair:

La vertu de ces ampoules est de consommer moins d'énergie (donc chauffer moins), c'est noble mais pas si pertinent que ça pour notre réalité québécoise.

En effet, nous éclairons surtout l'hiver lorsque les nuits sont plus longues, or cette période de l'année est également celle où nous devons chauffer nos demeures de toute façon. Ceux qui optent pour ces nouvelles ampoules verront donc leur système de chauffage travailler un peu plus pour compenser. Économie zéro. Pire, les foyers se chauffant à l'huile consommeront donc d'avantage de carburant fossile qu'ils ne le font présentement, wow, rien d'écologique non plus. Sans compter que la fluocompacte n'est pas parfaite non plus puisse qu'elle perd tout de même 25% de son énergie en chaleur (contre 90% pour l'ampoule traditionnelle).

La présence de poudres fluorescentes et de vapeur de mercure dans le tube fait que ces lampes constituent un déchet dangereux sur le plan écologique et nécessitent une élimination particulière. Il faut alors faire confiance au fait que tous iront porter leurs ampoules brûlées à un centre de récupération approprié, sinon, ce beau mercure se retrouvera dans nos sites d'enfouissement et éventuellement dans la nature.

Un autre élément à considérer, selon moi, est la provenance de ces ampoules. En effet, celles-ci nous arrivent toutes d'Asie. Cela représente donc beaucoup de carburant (bateaux, camions, grues, etc) pour nous les apporter jusqu'ici alors que beaucoup d'ampoules traditionnelles proviennent d'usines de chez nous (Drummondville, Oakville, London). Sans compter le risque de voir ce secteur manufacturier local fermer à son tour au profit des Chinois.

D'autres facteurs à considérer mais qui ne sont pas d'ordre écologiques:

  1. La présence d'un rayonnement haute fréquence à proximité de la lampe fluocompacte. Ce rayonnement serait semble-t-il potentiellement nuisible pour le corps humain.
  2. La majorité des gradateurs ne prennent pas les fluocompactes.
  3. Les fluocompactes ne peuvent être encastrées si elles ne sont pas ventilées.
  4. En cas de bris, il faut balayer les éclats (et non aspirer), enfermer les morceaux dans un sac hermétique et s'en débarrasser comme un déchet domestique dangereux.
  5. Elles mettent quelques minutes avant d'atteindre leur pleine efficacité lumineuse (pas pratique pour les couloirs, toilettes, etc.).
  6. Elles sont pas belles (OK, c'est mon point de vue).

Bref, me semble que les avantages de l'ampoule fluocompacte ne crèvent pas les yeux au point qu'une loi doive nous les pousser en travers de la gorge. Si le gouvernement tient à légiférer sur des facteurs qui concernent l'environnement, j'ai d'autres suggestions que celle là pour lui.

Donc, en attendant mieux, je crois encore qu'une ampoule incadescente longue durée demeure un meilleur choix pour s'éclairer, tant au niveau écologique, qu'au niveau pratique.

mardi 11 mars 2008

Tu ne pollueras point

Voilà...


...la planète est sauvée.

Benoit XVI et ses acolytes se sont penchés sur la question et ont trouvés la solution; Ajouter les comportements répréhensibles en regard de l'environnement à la liste des péchés.

Fallait y penser.

Dorénavent, polluer c'est péché, tenons-nous le pour dit.
De sorte que:
  1. Si, par paresse, vous prenez la voiture pour aller faire une petite commission à deux coins de rues...péché.
  2. Si, par orgueil, vous répandez des pesticides sur votre pelouse pour rendre votre voisin vert de jalousie...autre péché.
  3. Si, par gourmandise, vous succomber aux charmes d'une patisserie servie dans une assiette de styromousse...non...St-Pierre vous le rappelera.
  4. Si, par luxure, vous jetez négligemment les piles mortes du vibrateur aux poubelles à chaque semaine...abstinez-vous bon sens.
  5. Si, par avarice, vous décidez d'engranger votre argent plutôt que d'acheter chaque bebelle qui vous fait envie...péch...ha non tiens, ça c'est bien.
  6. Mais si, par colère, vous trucidez quelqu'un et jetez son corps dans le fleuve...c'est pas bien...pourquoi ne pas en faire de l'engrais plutôt.
  7. Si, par envie, vous nettoyez votre entrée de garage au boyau d'arrosage pour qu'elle soit plus belle que celle du voisin à la pelouse verte...encore un péché.

Me voilà donc rassuré.

Benoit à mis de l'ordre dans tout ça.

Alors, allez en paix et ne péchez plus.



dimanche 17 février 2008

Les boules à maman Dion

Grrrr !!!!

Ce que j'haïs plus que des annonces de produits stupides, c'est des annonces de produits stupides axées sur la crédibilité de portes-paroles connus.

Et ce que j'haïs encore encore plus, c'est quand l'écologie devient un des argument de vente pour un cossin de plastique absolument inutile.




Mon intuition me criait déjà que cette bebelle ne pouvait raisonnablement remplacer du savon à lessive, mais le reportage de cette semaine à l'émission "la vie en vert" (L'émission culte dont je reparlerai), a fini d'en planter le clou (voir le lien à doite). Même les sceptiques du Québec se sont penché sur la question, leur conclusion en est:
"la Boule Magik ne lave pas significativement mieux que de l’eau (36 versus 30 %). De plus, elle lave beaucoup moins bien qu’un détergent efficace (36 versus 71 %). La différence minime entre un lavage avec la Boule et un lavage à l’eau (6 %) pourrait être attribuée au frottement de la Boule avec les morceaux de tissu, rappelant la méthode antique de la planche à laver."
Vous en trouverez le détail ici.

J'espère sincèrement qu'aucun d'entre vous ne s'est laissé berner par les soit-disant vertus de ce cossin au point de dépenser les $60 demandés pour en faire l'acquisition.

La publicité possède la capacité de nous renseigner sur l'avènement de nouveaux produits et services que l'on pourrait apprécier et qui pourraient améliorer nos vies. Quand les images seules ne suffisent pas à faire comprendre l'efficacité du produit (on se rappelle tous du type qui utilisait de la Crazy-glue pour s'accrocher à un H-beam), alors paf, on fesse avec un porte-parole crédible (pour certains). On présume alors que ce dernier a pris soin de s'assurer de l'efficacité du produit avant d'y être associé. Tel Jacques Demers qui en 1995 nous vantait les vertus de L'Alternative, la compagnie d'assurance bidon qui a depuis été accusée d'avoir fraudé pour 14M$. J'ai l'impression qu'il n'avait pas bien lu les documents qui lui étaient alors présentés (cheap shot je sais).

J'ai donc le sentiment tenace (tel une tache de ketchup) que maman Dion a maintenant sacrifié toute la crédibilité qu'elle possédait (on peut discuter ici). C'est Céline et René qui doivent être fiers. Ha la la ! si jamais ma mère faisait de tels trucs, j'irais, j'irais... j'irais me cacher en Afrique tiens.




lundi 4 février 2008

Clair comme de l'eau ?

Non, c'est pas clair du tout.

Ou alors c'est clair comme de l'eau sale. L'économie d'eau n'est pas ma force, voilà. Oh mon comportement est plutôt irréprochable, sauf que la conviction n'y est pas.

On nous dit d'économiser l'eau au nom de l'environnement, de ne pas la laisser couler du robinet sans bonne raison ou d'actionner inutilement la chasse d'eau, prendre des douches courtes plutôt que des bains, etc. Bref, faire tout en son pouvoir pour empêcher cette eau de prendre le chemin des égouts ...et retourner à sa source.




OK, on s'entend ici, je parle bien de l'eau qui retourne directement aux égouts, pas celle pour arroser la pelouse, laver l'auto ou nettoyer l'entrée de garage. Ce genre d'utilisation favorise grandement l'évaporation. Cela se traduit inévitablement en pluie, quelque part ailleurs, comme dans l'océan salé peut être. Et là, il s'agit bien d'un réel gaspillage d'eau douce.

Mais pour l'eau en cycle fermé, celle qui provient d'un lac ou d'un cours d'eau, qui est traitée et purifiée, injectée dans l'aqueduc et qui retourne à sa source (le même lac ou le même cours d'eau) après usage. Je demande, où est le gaspillage ?

Si je vous donne le choix entre l'obligation de boire:

1- Un verre d'eau provenant directement du fleuve St-Laurent
2- Ou un verre d'eau provenant du renvoi de mon lavabo, alors que l'eau y coulait inutilement (J'étais occupé à me brosser les dents par exemple)

Quel serait votre choix ? Mmmmm ?

Donc, je le répète, où est le péché dans le fait de "gaspiller" l'eau dans le cadre d'un tel contexte ?

On peut même se demander s'il ne s'agirait pas d'un geste écologique que de laisser nos robinets ouverts. C'est sûr que nos usines de filtration travailleraient à plein régime et qu'une plus grande part de nos impôts et taxes iraient ainsi à l'assainissement de nos réserves d'eau, mais, cela deviendrait un choix de société.

J'admets, ce n'est pas une façon intelligente de purifier nos lacs et cours d'eau. Il faudrait cesser de les polluer au lieu de tenter d'en purifier un faible pourcentage.

J'ai déjà demandé à Greenpeace leur opinion sur le sujet du gaspillage d'eau, en précisant méticuleusement le contexte, et m'ils m'ont alors répondu candidement:

"Les niveaux d'eau des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent baisseront d'au moins un mètre au cours des 50 prochaines années (effet des changements climatiques). De plus, à mesure que les niveaux d'eau s'abaissent, la pollution de l'eau s'accroîtra."

D'accord, mais encore là, c'est quoi le rapport entre l'abaissement du niveau des grands lacs et le fait de laisser couler l'eau du robinet (toujours dans le cas ou elle retourne entièrement vers sa provenance).

Alors, je vous le demande, est-ce criminel (ok,ok, irresponsable plutôt) de ne pas remplacer (et jeter grrrr !!) sa pomme de douche, son cabinet de toilette ou sa lessiveuse par des modèles qui consomment moins d'eau.

Ne serait-ce pas là des trouvailles de marketing pour nous faire encore surconsommer ?

Alors, on ferme les robinets pendant qu'on se savonne les mains ou on laisse couler ?


vendredi 25 janvier 2008

Le sac à déchet de Pôpa

On se rappelle tous de Popa dans "La petite vie" et de son obsession pour son sac vert ? Eh bien je suis fier de me considérer comme son digne successeur.

Vous devriez voir avec quelle tendresse je dépose celui-ci à la rue chaque mercredi soir. Ma fierté vient en fait de sa taille, de la petitesse de sa taille pour être juste. C'est que semaines après semaines, inlassablement, nous lui imposons un régime draconien afin de réduire le plus possible la quantité de déchets que nous produisons.


J'ai donc été d'autant plus choqué d'apprendre cette semaine que les Québécois sont les 2e producteurs per capita de déchets au monde!

HEILLE !!! LES DEUXIÈMES. Plutôt génant.

Je ne sais pas qui sont les premiers (OK, j'ai ma p'tite idée), mais faut avouer qu'y en a toute une trôlée en arrière de nous.
Mais il y a espoir puisque le contenu de nos sacs à ordures est récupérable à plus de 85%. On parle ici de recyclage et compostage.

J'ai pour ma part longtemps considéré les déchets compostables comme légitimes dans mon sac à ordure avant de réaliser qu'ils ont également un effet très néfaste sur l'environnement.


  • Premièrement, ils accroissent le volume et le poid total de nos déchets, emplissant de façon accélérée nos sites d'enfouissement et multipliant la quantité de camions requis pour les y transporter.

  • Deuxièmement, ils génèrent du lixivat, (ce petit liquide qui vous déforme le visage de dédain losque ses émanations investissent nos narines) qui suinte des sites d'enfouissement et transporte avec lui tous les produits toxiques qu'il rencontre vers nos réserves d'eau potable.
Alors pif, paf, le monsieur bricole en moi s'est mis à l'oeuvre et a accouché d'un pittoresque composteur domestique. Mais composter n'est pas à la porté de tous car cela demande des infracstuctures appropriées . Alors que pouvons nous faire d'autre ?

Il faut réaliser un chose importante: Tout ce que nous achetons, qui n'est pas recyclable, terminera un jour ou l'autre aux vidanges

Dans un an, cinq ans, cent ans, peu importe, il deviendra un détritus. Que ce soit un objet d'art, un outil hyper solide, un meuble ou un vêtement, son destin est le même. Alors la meilleure solution pour diminuer la quantité de déchets que nous produisons est de réduire notre consommation.

Voici donc quelques suggestions que j'ai glané principalement dans le site d'Éco-quartier l'Acadie:

  1. Avant d'acheter quelque chose, demandez-vous si vous en avez vraiment besoin.
  2. Demandez-vous ensuite si le produit est de qualité et durable. Achetez des produits durables qui peuvent être réutilisés plusieurs fois au lieu d'être jetés après une seule utilisation
  3. Réduisez les déchets produits en évitant les articles suremballés; Achetez en vrac pour réduire l'emballage.
  4. Achetez usagé.
  5. Achetez des produits faits de matières recyclées.
  6. Achetez des produits recyclables. Évitez la styromousse et les autres plastiques #6 qui ne sont difficilement recyclables.
  7. Louez ou empruntez des équipements utilisés peu fréquemment plutôt que de les acheter.
  8. Donnez les objets qui ne vous servent plus.
  9. Évitez les sacs de plastique : Apportez un sac à provisions en tissu et surtout refusez un sac de plastique si vous n'en avez pas vraiment besoin, par exemple, pour transporter un seul article.
  10. Remplacez les piles jetables par des piles rechargeables.
  11. Achetez des produits concentrés (ex. produits de nettoyage). Ceci réduit votre consommation d'emballage.
  12. Transformez le linge déchiré ou taché en chiffon pour le nettoyage.
  13. Faites réparer les items brisés ou abîmés.
  14. Refusez les dépliants publicitaires et sauvez des arbres en apposant un autocollant à votre boîte à lettres.
  15. Écrivez au recto et au verso d'une feuille de papier

Avez-vous des commentaires ou d'autre idées pour nous aider à descendre dans le classement mondial de producteur de déchets ?

mardi 15 janvier 2008

Le prix de L'or noir

Voilà le vrai premier sujet de ce blog.

J'ai reçu récemment un courriel qui appelait au boycott de certaines bannières de pétrolières afin d'obliger ces dernières à réviser leurs prix d'essence à la baisse. Ce mouvement cyclique existe depuis bien des années avec un succès probablement mitigé puisque je ne crois pas qu'il n'ait jamais fait l'objet des grands titres à ce jour.

Ma position sur le prix de l'essence est la suivante: CE N'EST PAS ASSEZ CHER.

Et voilà, Paf... Effet... Coup de théâtre.

Quand on y pense, pour quelle raison l'essence est-elle moins chère que l'eau en bouteille par exemple ? Après tout, l'eau est renouvelable sans fin, elle ne peut pas disparaître, alors que le pétrole, lui s'épuise à vitesse grand V. Selon Rick Wagoner, le PDG de General Motors, «le monde consomme désormais 1000 barils de pétrole à chaque seconde».

J'ai vérifié, 1000 barils de pétrole par seconde, ça veut dire 159,000 litres/seconde, c'est presque le double du débit moyen de la rivière des mille îles en temps normal. UNE GROSSE RIVIÈRE DE PÉTROLE NOIR. Beuh !!!

En regard des technologies disponibles aujourd'hui, le pétrole demeure essentiel. Les avions ne pourraient voler sans lui. Son usage est également requis pour une multitude d'équipements lourds qui requièrent une puissance difficile à substituer avec d'autres sources d'énergie.

En tant que simple citoyens, notre usage de pétrole se résume principalement à nos véhicules et cie (tondeuse, souffleuse à neige, trime pelouse, etc.) et à notre consommation d'objets de plastique.

Donc en attendant les voitures à énergies vertes, le moins que l'on puisse faire c'est de limiter la consommation que nous permet nos véhicules respectifs.

J'ai personnellement échoué dans ma tentative de me trouver un véhicule hybride qui rencontrait mes besoins pratiques, j'ai donc dû jeter mon dévolu sur un VUS intermédiaire relativement énergivore. Après m'être longuement flagellé, mon 2e réflexe fut de tenter de tirer le maximum de kilomètre de son centenaire moteur à explosion (somme toute pas très différent de celui des modèles "T" de Ford de 1908).

Avec une certaine reprogrammation de mes habitudes, je suis persuadé que je consomme présentement l'équivalent d'une berline de taille moyenne conduite de façon standard. Et probablement autant aussi qu'une petite Civic conduite par une "casquette à l'envers" au pied un peu lourd.

Voici un résumé des mesures que j'ai mis en place et qui sont maintenant des réflexes qui ne m'empoisonnent pas la vie:

1)- Accélérer doucement. (toute une trouvaille)

2)- Anticiper activement mes arrêts (feux rouges, stops, bouchons, etc) et laisser la voiture ralentir d'elle-même plutôt que de maintenir ma vitesse (donc l'arrivée d'essence) et freiner à la dernière seconde.

3)- Je prends mes virages rapidement. Dans le sens que je ne freine pas plus que nécessaire avant d'amorcer un virage. J'ai alors besoin de moins d'essence pour retrouver ma vitesse initiale. Comme quoi conduire écolo ne veut pas forcément dire lentement.

4)- Dans le même ordre d'idée, à l'approche d'un stop où j'aurai la voie libre pour repartir sans contrainte, j'entame le ralentissement exprimé en 2) mais je freine relativement tardivement (un peu sec quoi). Pour une énergie équivalente, je raccourcie sensiblement la durée d'un trajet donné et j'éteins donc mon moteur plus tôt car j'arrive à destination plus tôt. J'évite de pratiquer cette méthode en présence de passagers car leur confort en souffre un peu.

5)- J'éteins mon moteur quand il est évident que je ne roulerai pas avant au moins 1 ou 2 minutes. En attendant quelqu'un, dans un bouchon de circulation anormal, etc.

Ces 5 points sont les changements que j'ai concrètement implantés dans ma conduite depuis l'achat de mon dernier véhiculosaure. Selon l'ordinateur de bord, on parle ici d'environ 2 litres au cents kilomètre de moins.

Alors, la voilà ma baisse du prix de l'essence.

Des opinions sur le sujet ?

dimanche 13 janvier 2008

La double-vie de mon beau-frère


Pas rapport à l'environnement, mais bon dieux que l'on a ri en regardant le film "La promesse de l'ombre" ce matin, quand, sans avertissement, je vois apparaître le sosie de mon cher beau-frère. Ce film, au demeurant assez lourd, est soudainement devenu un des plus drôle que j'ai vu récemment.

Pour ceux qui le connaisse: http://youtube.com/watch?v=LX6Uzh5W59k

Pourquoi ce blog (prise 2)

SVP, allez lire l'excellent commentaire de "Lucrecia", accessible en cliquant sur le lien en bas de mon premier texte.

"Je veux bien croire qu'individuellement nous pouvons tous faire quelque chose, mais ce n'est qu'une goutte d'eau pure dans un océan pollué".

Vous savez par contre que les gouttes d'eau que nous sommes tous peuvent former un petit ruisseau, qui se joindrait à d'autres petits ruisseaux pour former une petite rivière, pourquoi pas un fleuve, et paf, on renouvelle l'océan.

Je crois qu'il faut tous seulement réfléchir un peu à jusqu'où chacun de nous est prêt à aller, se fixer ses propres buts quoi.

La toujours pertinente Lucrécia parlait également d'un plat de Smarties, c'est tellement juste, mais voilà, sommes nous obligé de vider le plats de Smarties ? Quand j'étais petit, je vidais les plats de Smarties mais je crois maintenant que notre race approche la maturité requise pour ralentir et ne prendre que ce qui lui convient.

Il faut qu'individuellement nous trouvions notre position entre le consommateur et pollueur extrême et l'ermite qui vit retiré de tous.

Si le compromis que demanderait un certain geste écologique ne nous convient pas, on se reprend sur un autre, c'est tout. Peut-être la motivation nous viendra un jour. Ma bien aimée et moi avions utilisé des couches de coton pour notre premier poupon. Mais dès le deuxième, Pampers était de retour. Par contre, si l'idée de générer de nouveaux parasites nous revenait, je suis certain que la couche de coton reprendrait ses droits. Full motivés.

L'important, c'est de changer nos habitudes car notre train de vie, tel que nous le connaissions jusqu'à tout récemment doit changer. C'est un génocide collectif et même un terrocide (Ça existe ça ?).

En partageant nos idées ici, il est possible que nous repoussions un peu notre limite verte individuelle. Combien d'autre comme nous sont en train de faire la même chose en ce moment sur l'échelle de la planète ?

OK, maintenant, quel sera le premier thème abordé ? Mmmm ? Des suggestions ?

samedi 12 janvier 2008

Pourquoi ce blog

Selon Wikipédia: Le parasitisme (du grec παρα - para, « à côté » et σιτος - sitos, « qui mange ») est une relation biologique symbiotique dont le symbiote (parasite) tire profit (en se nourrissant, en s'abritant ou en se reproduisant) aux dépens de l'hôte. Non seulement le bénéfice de la relation est unilatéral, mais le parasite est destructeur (et parfois mortel) pour son propre hôte. On peut considérer le parasitisme comme un cas particulier de prédation (le parasite se nourrit aux dépens de son hôte) sans intention de tuer l'hôte.

Donc, de mon point de vue, l'homme (du moins tous ceux qui vivent selon nos critères de civilisation) est le parasite de la planète terre.

Ma démarche personnelle des dernières année m'a amené a tenter de réduire considérablement mon impact dommageable sur la planète.

Bien sûr, la solution ultime consisterait simplement a me retirer au fin fond des bois et de n'utiliser aucune ressource qui ne serait pas renouvelable mais bon, mes devoirs sociaux et le fait que je ne survivrait que quelques jours m'en empêchent.

Cette planète existe depuis environ 4,57 milliards d'années alors que l'homme y est depuis environ 200,000 ans, nous sommes donc des "petits nouveaux" ici.

Mais voilà, le parasitisme a commencé, à mon avis, environ 2000 ans avant J.C., quand l'homme a eu la bonne idée d'utiliser des métaux pour confectionner des objets de son quotidien. Vous savez comme moi que si vous extirpez du minerais de fer et l'exposez à l'air et l'humidité, il rouillera et se décomposera. Ça n'en sera fini, il ne redeviendra plus jamais à son état premier.

Or les minéraux, comme d'autres matières non renouvelables (pétrole, charbon, gaz naturel) sont là en quantité limitée. On peut discuter longtemps sur la quantité précise dont on dispose, mais le fait est que quand il n'y en aura plus, il n'y en aura plus.

Nous avons donc décidé, plus ou moins consciemment, trés récemment (environ 4000 ans), de piger dans ces ressources afin de nous rendre la vie plus agréable. Nous avons fait le choix de tout utiliser ce qui était possible lors de notre court passage sur la planète.

C'est collectivement très égoïste.

Nous sommes donc présentement dans une phase de notre évolution où nous prenons conscience de ce pillage et tentons de le limiter un temps soit peu afin d'étirer la fenêtre où la vie telle que nous la connaissons sera possible.

Or voilà, je ne suis en rien un expert en la matière mais je tenterai de partager ici mes réflexions sur le sujet qui m'est le plus cher en ce moment, soit l'environnement.

J'aimerais que cet espace devienne un lieu ou mes proches, mes amis et mes connaissances puissent partager leurs opinions et réagir sur les différents sujets "verts" (ou autres) que j'aborderai.

Je ne veux surtout pas avoir l'air d'un "Jesus freak" qui tente d'évangéliser tout le monde autour de lui mais bien sûr, ce serait fantastique si grâce à ce blog, quelques uns d'entre nous en venions a changer, ne serait-ce qu'un petit détail de notre quotidien qui serait bénéfique pour la planète.

Vos suggestions pour des sujets de discussion seront le bienvenu. Je vous invite donc a intéragir le plus possible en laissant des commentaires ou en m'écrivant des courriels et j'aimerais que vous me fassiez l'honneur d'ajouter cette page à votre liste de favoris dans votre explorateur d'internet et de la consulter régulièrement.

À bientôt.