vendredi 25 janvier 2008

Le sac à déchet de Pôpa

On se rappelle tous de Popa dans "La petite vie" et de son obsession pour son sac vert ? Eh bien je suis fier de me considérer comme son digne successeur.

Vous devriez voir avec quelle tendresse je dépose celui-ci à la rue chaque mercredi soir. Ma fierté vient en fait de sa taille, de la petitesse de sa taille pour être juste. C'est que semaines après semaines, inlassablement, nous lui imposons un régime draconien afin de réduire le plus possible la quantité de déchets que nous produisons.


J'ai donc été d'autant plus choqué d'apprendre cette semaine que les Québécois sont les 2e producteurs per capita de déchets au monde!

HEILLE !!! LES DEUXIÈMES. Plutôt génant.

Je ne sais pas qui sont les premiers (OK, j'ai ma p'tite idée), mais faut avouer qu'y en a toute une trôlée en arrière de nous.
Mais il y a espoir puisque le contenu de nos sacs à ordures est récupérable à plus de 85%. On parle ici de recyclage et compostage.

J'ai pour ma part longtemps considéré les déchets compostables comme légitimes dans mon sac à ordure avant de réaliser qu'ils ont également un effet très néfaste sur l'environnement.


  • Premièrement, ils accroissent le volume et le poid total de nos déchets, emplissant de façon accélérée nos sites d'enfouissement et multipliant la quantité de camions requis pour les y transporter.

  • Deuxièmement, ils génèrent du lixivat, (ce petit liquide qui vous déforme le visage de dédain losque ses émanations investissent nos narines) qui suinte des sites d'enfouissement et transporte avec lui tous les produits toxiques qu'il rencontre vers nos réserves d'eau potable.
Alors pif, paf, le monsieur bricole en moi s'est mis à l'oeuvre et a accouché d'un pittoresque composteur domestique. Mais composter n'est pas à la porté de tous car cela demande des infracstuctures appropriées . Alors que pouvons nous faire d'autre ?

Il faut réaliser un chose importante: Tout ce que nous achetons, qui n'est pas recyclable, terminera un jour ou l'autre aux vidanges

Dans un an, cinq ans, cent ans, peu importe, il deviendra un détritus. Que ce soit un objet d'art, un outil hyper solide, un meuble ou un vêtement, son destin est le même. Alors la meilleure solution pour diminuer la quantité de déchets que nous produisons est de réduire notre consommation.

Voici donc quelques suggestions que j'ai glané principalement dans le site d'Éco-quartier l'Acadie:

  1. Avant d'acheter quelque chose, demandez-vous si vous en avez vraiment besoin.
  2. Demandez-vous ensuite si le produit est de qualité et durable. Achetez des produits durables qui peuvent être réutilisés plusieurs fois au lieu d'être jetés après une seule utilisation
  3. Réduisez les déchets produits en évitant les articles suremballés; Achetez en vrac pour réduire l'emballage.
  4. Achetez usagé.
  5. Achetez des produits faits de matières recyclées.
  6. Achetez des produits recyclables. Évitez la styromousse et les autres plastiques #6 qui ne sont difficilement recyclables.
  7. Louez ou empruntez des équipements utilisés peu fréquemment plutôt que de les acheter.
  8. Donnez les objets qui ne vous servent plus.
  9. Évitez les sacs de plastique : Apportez un sac à provisions en tissu et surtout refusez un sac de plastique si vous n'en avez pas vraiment besoin, par exemple, pour transporter un seul article.
  10. Remplacez les piles jetables par des piles rechargeables.
  11. Achetez des produits concentrés (ex. produits de nettoyage). Ceci réduit votre consommation d'emballage.
  12. Transformez le linge déchiré ou taché en chiffon pour le nettoyage.
  13. Faites réparer les items brisés ou abîmés.
  14. Refusez les dépliants publicitaires et sauvez des arbres en apposant un autocollant à votre boîte à lettres.
  15. Écrivez au recto et au verso d'une feuille de papier

Avez-vous des commentaires ou d'autre idées pour nous aider à descendre dans le classement mondial de producteur de déchets ?

mardi 15 janvier 2008

Le prix de L'or noir

Voilà le vrai premier sujet de ce blog.

J'ai reçu récemment un courriel qui appelait au boycott de certaines bannières de pétrolières afin d'obliger ces dernières à réviser leurs prix d'essence à la baisse. Ce mouvement cyclique existe depuis bien des années avec un succès probablement mitigé puisque je ne crois pas qu'il n'ait jamais fait l'objet des grands titres à ce jour.

Ma position sur le prix de l'essence est la suivante: CE N'EST PAS ASSEZ CHER.

Et voilà, Paf... Effet... Coup de théâtre.

Quand on y pense, pour quelle raison l'essence est-elle moins chère que l'eau en bouteille par exemple ? Après tout, l'eau est renouvelable sans fin, elle ne peut pas disparaître, alors que le pétrole, lui s'épuise à vitesse grand V. Selon Rick Wagoner, le PDG de General Motors, «le monde consomme désormais 1000 barils de pétrole à chaque seconde».

J'ai vérifié, 1000 barils de pétrole par seconde, ça veut dire 159,000 litres/seconde, c'est presque le double du débit moyen de la rivière des mille îles en temps normal. UNE GROSSE RIVIÈRE DE PÉTROLE NOIR. Beuh !!!

En regard des technologies disponibles aujourd'hui, le pétrole demeure essentiel. Les avions ne pourraient voler sans lui. Son usage est également requis pour une multitude d'équipements lourds qui requièrent une puissance difficile à substituer avec d'autres sources d'énergie.

En tant que simple citoyens, notre usage de pétrole se résume principalement à nos véhicules et cie (tondeuse, souffleuse à neige, trime pelouse, etc.) et à notre consommation d'objets de plastique.

Donc en attendant les voitures à énergies vertes, le moins que l'on puisse faire c'est de limiter la consommation que nous permet nos véhicules respectifs.

J'ai personnellement échoué dans ma tentative de me trouver un véhicule hybride qui rencontrait mes besoins pratiques, j'ai donc dû jeter mon dévolu sur un VUS intermédiaire relativement énergivore. Après m'être longuement flagellé, mon 2e réflexe fut de tenter de tirer le maximum de kilomètre de son centenaire moteur à explosion (somme toute pas très différent de celui des modèles "T" de Ford de 1908).

Avec une certaine reprogrammation de mes habitudes, je suis persuadé que je consomme présentement l'équivalent d'une berline de taille moyenne conduite de façon standard. Et probablement autant aussi qu'une petite Civic conduite par une "casquette à l'envers" au pied un peu lourd.

Voici un résumé des mesures que j'ai mis en place et qui sont maintenant des réflexes qui ne m'empoisonnent pas la vie:

1)- Accélérer doucement. (toute une trouvaille)

2)- Anticiper activement mes arrêts (feux rouges, stops, bouchons, etc) et laisser la voiture ralentir d'elle-même plutôt que de maintenir ma vitesse (donc l'arrivée d'essence) et freiner à la dernière seconde.

3)- Je prends mes virages rapidement. Dans le sens que je ne freine pas plus que nécessaire avant d'amorcer un virage. J'ai alors besoin de moins d'essence pour retrouver ma vitesse initiale. Comme quoi conduire écolo ne veut pas forcément dire lentement.

4)- Dans le même ordre d'idée, à l'approche d'un stop où j'aurai la voie libre pour repartir sans contrainte, j'entame le ralentissement exprimé en 2) mais je freine relativement tardivement (un peu sec quoi). Pour une énergie équivalente, je raccourcie sensiblement la durée d'un trajet donné et j'éteins donc mon moteur plus tôt car j'arrive à destination plus tôt. J'évite de pratiquer cette méthode en présence de passagers car leur confort en souffre un peu.

5)- J'éteins mon moteur quand il est évident que je ne roulerai pas avant au moins 1 ou 2 minutes. En attendant quelqu'un, dans un bouchon de circulation anormal, etc.

Ces 5 points sont les changements que j'ai concrètement implantés dans ma conduite depuis l'achat de mon dernier véhiculosaure. Selon l'ordinateur de bord, on parle ici d'environ 2 litres au cents kilomètre de moins.

Alors, la voilà ma baisse du prix de l'essence.

Des opinions sur le sujet ?

dimanche 13 janvier 2008

La double-vie de mon beau-frère


Pas rapport à l'environnement, mais bon dieux que l'on a ri en regardant le film "La promesse de l'ombre" ce matin, quand, sans avertissement, je vois apparaître le sosie de mon cher beau-frère. Ce film, au demeurant assez lourd, est soudainement devenu un des plus drôle que j'ai vu récemment.

Pour ceux qui le connaisse: http://youtube.com/watch?v=LX6Uzh5W59k

Pourquoi ce blog (prise 2)

SVP, allez lire l'excellent commentaire de "Lucrecia", accessible en cliquant sur le lien en bas de mon premier texte.

"Je veux bien croire qu'individuellement nous pouvons tous faire quelque chose, mais ce n'est qu'une goutte d'eau pure dans un océan pollué".

Vous savez par contre que les gouttes d'eau que nous sommes tous peuvent former un petit ruisseau, qui se joindrait à d'autres petits ruisseaux pour former une petite rivière, pourquoi pas un fleuve, et paf, on renouvelle l'océan.

Je crois qu'il faut tous seulement réfléchir un peu à jusqu'où chacun de nous est prêt à aller, se fixer ses propres buts quoi.

La toujours pertinente Lucrécia parlait également d'un plat de Smarties, c'est tellement juste, mais voilà, sommes nous obligé de vider le plats de Smarties ? Quand j'étais petit, je vidais les plats de Smarties mais je crois maintenant que notre race approche la maturité requise pour ralentir et ne prendre que ce qui lui convient.

Il faut qu'individuellement nous trouvions notre position entre le consommateur et pollueur extrême et l'ermite qui vit retiré de tous.

Si le compromis que demanderait un certain geste écologique ne nous convient pas, on se reprend sur un autre, c'est tout. Peut-être la motivation nous viendra un jour. Ma bien aimée et moi avions utilisé des couches de coton pour notre premier poupon. Mais dès le deuxième, Pampers était de retour. Par contre, si l'idée de générer de nouveaux parasites nous revenait, je suis certain que la couche de coton reprendrait ses droits. Full motivés.

L'important, c'est de changer nos habitudes car notre train de vie, tel que nous le connaissions jusqu'à tout récemment doit changer. C'est un génocide collectif et même un terrocide (Ça existe ça ?).

En partageant nos idées ici, il est possible que nous repoussions un peu notre limite verte individuelle. Combien d'autre comme nous sont en train de faire la même chose en ce moment sur l'échelle de la planète ?

OK, maintenant, quel sera le premier thème abordé ? Mmmm ? Des suggestions ?

samedi 12 janvier 2008

Pourquoi ce blog

Selon Wikipédia: Le parasitisme (du grec παρα - para, « à côté » et σιτος - sitos, « qui mange ») est une relation biologique symbiotique dont le symbiote (parasite) tire profit (en se nourrissant, en s'abritant ou en se reproduisant) aux dépens de l'hôte. Non seulement le bénéfice de la relation est unilatéral, mais le parasite est destructeur (et parfois mortel) pour son propre hôte. On peut considérer le parasitisme comme un cas particulier de prédation (le parasite se nourrit aux dépens de son hôte) sans intention de tuer l'hôte.

Donc, de mon point de vue, l'homme (du moins tous ceux qui vivent selon nos critères de civilisation) est le parasite de la planète terre.

Ma démarche personnelle des dernières année m'a amené a tenter de réduire considérablement mon impact dommageable sur la planète.

Bien sûr, la solution ultime consisterait simplement a me retirer au fin fond des bois et de n'utiliser aucune ressource qui ne serait pas renouvelable mais bon, mes devoirs sociaux et le fait que je ne survivrait que quelques jours m'en empêchent.

Cette planète existe depuis environ 4,57 milliards d'années alors que l'homme y est depuis environ 200,000 ans, nous sommes donc des "petits nouveaux" ici.

Mais voilà, le parasitisme a commencé, à mon avis, environ 2000 ans avant J.C., quand l'homme a eu la bonne idée d'utiliser des métaux pour confectionner des objets de son quotidien. Vous savez comme moi que si vous extirpez du minerais de fer et l'exposez à l'air et l'humidité, il rouillera et se décomposera. Ça n'en sera fini, il ne redeviendra plus jamais à son état premier.

Or les minéraux, comme d'autres matières non renouvelables (pétrole, charbon, gaz naturel) sont là en quantité limitée. On peut discuter longtemps sur la quantité précise dont on dispose, mais le fait est que quand il n'y en aura plus, il n'y en aura plus.

Nous avons donc décidé, plus ou moins consciemment, trés récemment (environ 4000 ans), de piger dans ces ressources afin de nous rendre la vie plus agréable. Nous avons fait le choix de tout utiliser ce qui était possible lors de notre court passage sur la planète.

C'est collectivement très égoïste.

Nous sommes donc présentement dans une phase de notre évolution où nous prenons conscience de ce pillage et tentons de le limiter un temps soit peu afin d'étirer la fenêtre où la vie telle que nous la connaissons sera possible.

Or voilà, je ne suis en rien un expert en la matière mais je tenterai de partager ici mes réflexions sur le sujet qui m'est le plus cher en ce moment, soit l'environnement.

J'aimerais que cet espace devienne un lieu ou mes proches, mes amis et mes connaissances puissent partager leurs opinions et réagir sur les différents sujets "verts" (ou autres) que j'aborderai.

Je ne veux surtout pas avoir l'air d'un "Jesus freak" qui tente d'évangéliser tout le monde autour de lui mais bien sûr, ce serait fantastique si grâce à ce blog, quelques uns d'entre nous en venions a changer, ne serait-ce qu'un petit détail de notre quotidien qui serait bénéfique pour la planète.

Vos suggestions pour des sujets de discussion seront le bienvenu. Je vous invite donc a intéragir le plus possible en laissant des commentaires ou en m'écrivant des courriels et j'aimerais que vous me fassiez l'honneur d'ajouter cette page à votre liste de favoris dans votre explorateur d'internet et de la consulter régulièrement.

À bientôt.