Eh bien, je suis fier aujourd'hui de me compter parmi ses émules, j'aurai bientôt, moi aussi, mes propres bouteilles de nectar rouge.
À une variante près, c'est que le vin est en fait fabriqué dans un commerce de notre quartier et qu'il est concu à partir de concentré de vrai raisin. En effet, cette boutique vend, bien sûr, tout le bric à brac nécessaire aux Réjean de ce monde mais offre également la possibilité de les laisser faire l'essentiel du travail (une participation presque symbolique est requise de la part du client afin de rester légal) avec des conditions et de l'équipement irréprochables.
Le résultat ? Je n'en sais rien encore.
L'embouteillage du premier (et dernier ?) lot de trente bouteilles est prévu pour ce dimanche. Il est alors conseillé d'attendre encore deux semaines une fois mis en bouteille pour le laisser mûrir un peu et là, hop les amis, par ici le p'tit boire. On parle bien sûr ici d'un petit vin de tous les jours (bon, tous les jours, on verra), qui ne se substituera probablement pas à ceux que l'on pourrait consommer dans des circonstances plus formelles.
Quel est le lien avec l'écologie me direz vous. Et bien deux éléments m'apparaissent évidents; on évite le transport de chacune de ces bouteille, ce qui représente environ 2Kg de CO2 de moins pour une bouteille en provenance de France par exemple. Deuxième incitatif, plus besoin d'envoyer les bouteilles vides à travers le processus de recyclage, et le gaspillage d'énergie que cela représente, puisque les mêmes bouteilles serviront très longtemps.
Alors le grand test est pour bientôt et c'est bien entendu que si je décèle le moindre goût de varsol, adieu mon "clos de Blanchard".