Voilà ce que nous avons extirpé des rives de nos beaux parcs "De la Paix" et "Valois" samedi dernier.
Il s'agit de deux parcs adjacents à la baie de Vaudreuil, situés dans la ville du même nom où j'habite depuis maintenant 8 ans.
600 livres de détritus laissés là par mes semblables et qui polluent sinon l'eau, du moins le paysage visuel.
Le tout à commencé par une anodine ballade avec ma compagne de vie, main dans la main, sur les bords de notre bien-aimée baie de Vaudreuil. Nous trouvâmes un sympathique petit coin pour nous asseoir et admirer les flots calmes, les canards, le discret huron, les plaisanciers sur le lac, la lames de scie rouillée à nos pieds... hein ? Mais quel imbécile à pu laisser un tel objet ici ?
Le message était pourtant clair mais, pour une raison que j'ignore, le déclic ne se fît pas.
Ce n'est que deux jour plus tard, à la lecture de feu mon journal du matin, que mes yeux captèrent l'image d'une publicité pour le moins opportune:
Et voilà, chants célestes, ralenti dramatique et gros plan sur mon visage d'ahuri léché par un pied-de-vent.
Tel l'ange Gabriel aux oreilles de l'incrédule Marie, cette publicité fût pour moi une révélation... un grand nettoyage de rives, mais bien sûr, pourquoi n'y avais-je pas pensé.
C'est l'aquarium de...Vancouver qui organise ce grand évènement annuel à l'échelle du plus meilleur Pays du monde depuis maintenant 12 ans.
Or voilà, leur site internet donnait les coordonnées de beaucoup de rives où des opérations auraient lieu, mais rien à Vaudreuil.
Et ben v'là ti pas que j'me fais aller la souris toi, pis clic ici, pis tape là, et pouf, je leur propose la baie de Vaudreuil et du même coup, je me propose comme coordonnateur de l'évènement.
Hein ? moi, coordonateur ? Mais qu'est-ce que j'ai fais là ?
C'est que j'm'occupe de mes petites affaires moi, je m'implique pas moi, c'est les autres qui font ces choses là, pas moi. Des gens qui appartiennent à une autre race et qui ont été formés, depuis leur tendre enfance pour s'impliquer. J'ai probablement même pas le droit de faire ce genre de choses, ils vont me le rappeler, c'est sûr, voir même me menacer, me traiter comme un scab.
Et bien tant pis, je plonge.
Mais voilà, il ne s'agit pas que de se promener avec un sac de poubelle et d'y engouffrer tous les déchets trouvés puisque l'opération consiste également à répertorier la nature exacte des déchets et les compiler pour fins de statistiques nationales et même mondiales.
Mais heureusement, l'aquarium de Vancouver offrait tout le matériel et la documentation requise pour mener à bien l'opération.
Alors avec le support de ma ville et de mon journal local, se fût relativement facile de rassembler une belle petite équipe de valeureux citoyens prêts à consacrer leur samedi matin pour améliorer notre monde.
Je vous fais grâce du détail de toute la cochonnerie que l'on a pu extirper ainsi à la nature mais sachez qu'en 2008, c'est un peu révoltant de constater que beaucoup de personnes peuvent si facilement imposer leur merde à leurs semblables.
L'éducation mes amis.
C'est notre travail de faire en sorte que nos enfants puisse également trouver révoltant de tels comportements de sorte que d'ici quelques années, il ne se trouvera plus personne pour jeter ses ordures au quatre vents et rendre nécessaire un corvée de ramassage telle que celle-ci.
Ha et j'oubliais, je n'ai reçu aucune menace provenant de la race "des gens qui s'impliquent". Je pense pouvoir dire maintenant que c'est safe, on à le droit de s'impliquer et de faire des gestes concrets dans notre société. Cool non ?
jeudi 25 septembre 2008
vendredi 12 septembre 2008
Adieu mon journal
Voilà, c'est fait.
Une des raison qui m'ont amené à me procurer un ordinateur portable était la possibilité de lire les actualités, tout en prenant mon petit déjeuner, sans avoir recours à mon bien aimé journal du matin.
J'ai donc fait l'acquisition de l'ordinateur voilà plusieurs mois de cela mais toutes les raisons étaient bonnes pour ne pas résilier mon abonnement à cette bonne vieille Presse.
Deux jours de sevrage plus tard, je suis en mesure de constater que je tiens le coup. Oui, j'ai quand même posé un regard nostalgique sur le pas de la porte et dans l'entrée de garage pour voir si le camelot, dans un élan de zèle ou par habitude, n'y aurait pas déposé l'objet que je renie aujourd'hui, mais non. Rien.
Maintenant, pourquoi me départir de mon journal de papier alors que tout est en place pour sa récupération et son recyclage ?
Quand on y pense, beaucoup d'énergie et de ressource sont requises pour la fabrication du papier, son impression, et son transport jusqu'à notre porte. Et par la suite, c'est le même constat pour sa récupération et son traitement final. On ne parle pas ici d'un livre, que l'on conserve et consulte pendant de nombreuses années, mais bien d'une publication qui n'est, dans mon cas, parcourue que quelques minutes.
Alors de la tronconneuse, en passant par les camions qui transportent les billots de bois, ceux qui transportent le papier jusqu'à l'entrepôt, celui qui l'apporte au journal, les camions qui en repartent pour les distribuer aux camelots, bien souvent la voiture du camelot, le camion de recyclage, l'autre camion qui apportera le papier à l'usine de désencrage, et j'en oublie sûrement. Cela fait beaucoup de pétrole pour ma petite personne.
Et que dire du procédé de désencrage. De fait, on estime que le désencrage de chaque tonne de vieux papiers générerait en moyenne 0,3 tonne de boue humide. Or, les boues résiduelles peuvent contenir des composés dangereux ou toxiques provenant surtout des encres d'impression et des agents chimiques utilisés au cours du blanchiment de la pâte vierge et du procédé de désencrage. On craint particulièrement les dioxines et les furannes contenus dans les papiers à désencrer qui ont à l'origine été blanchis au chlore. Les effluents qui résultent du désencrage sont jugés toxiques pour les poissons et doivent être traités avant leur rejet dans les eaux réceptrices
Alors voilà. j'ai hâte de voir l'impact que ce geste aura sur mon bac de recyclage.
Et j'espère que je tiendrai le coup.
Une des raison qui m'ont amené à me procurer un ordinateur portable était la possibilité de lire les actualités, tout en prenant mon petit déjeuner, sans avoir recours à mon bien aimé journal du matin.
J'ai donc fait l'acquisition de l'ordinateur voilà plusieurs mois de cela mais toutes les raisons étaient bonnes pour ne pas résilier mon abonnement à cette bonne vieille Presse.
Deux jours de sevrage plus tard, je suis en mesure de constater que je tiens le coup. Oui, j'ai quand même posé un regard nostalgique sur le pas de la porte et dans l'entrée de garage pour voir si le camelot, dans un élan de zèle ou par habitude, n'y aurait pas déposé l'objet que je renie aujourd'hui, mais non. Rien.
Maintenant, pourquoi me départir de mon journal de papier alors que tout est en place pour sa récupération et son recyclage ?
Quand on y pense, beaucoup d'énergie et de ressource sont requises pour la fabrication du papier, son impression, et son transport jusqu'à notre porte. Et par la suite, c'est le même constat pour sa récupération et son traitement final. On ne parle pas ici d'un livre, que l'on conserve et consulte pendant de nombreuses années, mais bien d'une publication qui n'est, dans mon cas, parcourue que quelques minutes.
Alors de la tronconneuse, en passant par les camions qui transportent les billots de bois, ceux qui transportent le papier jusqu'à l'entrepôt, celui qui l'apporte au journal, les camions qui en repartent pour les distribuer aux camelots, bien souvent la voiture du camelot, le camion de recyclage, l'autre camion qui apportera le papier à l'usine de désencrage, et j'en oublie sûrement. Cela fait beaucoup de pétrole pour ma petite personne.
Et que dire du procédé de désencrage. De fait, on estime que le désencrage de chaque tonne de vieux papiers générerait en moyenne 0,3 tonne de boue humide. Or, les boues résiduelles peuvent contenir des composés dangereux ou toxiques provenant surtout des encres d'impression et des agents chimiques utilisés au cours du blanchiment de la pâte vierge et du procédé de désencrage. On craint particulièrement les dioxines et les furannes contenus dans les papiers à désencrer qui ont à l'origine été blanchis au chlore. Les effluents qui résultent du désencrage sont jugés toxiques pour les poissons et doivent être traités avant leur rejet dans les eaux réceptrices
Alors voilà. j'ai hâte de voir l'impact que ce geste aura sur mon bac de recyclage.
Et j'espère que je tiendrai le coup.
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